Humeur de ma nuit

Je suis en vrac! Un kit auquel il manque des morceaux. La pluie, le vent, le mal de tête qui ne cesse pas, la longue visite au commissariat d'arrondissement, la seconde visite à l'appartement repéré etc..
Ma journée d'hier fut trépidante. Plus d'une heure trente au commissariat de mon arrondissement. Mon propriétaire dans une pièce et moi dans une autre. D'abord, une longue attente dans la pièce vieillotte, un va et vient permanent de gens en détresse, de loufoques, de paumés, de blessés, de policiers de la brigade et d'autres commissariats. Une Cour des Miracles et un personnel au taquet, recevant, répondant au téléphone sans quitter leur sourire et leur bonne humeur. J'ai regardé, observé ce mini théâtre de la vie avec des yeux ronds et beaucoup d'intérêt.
 La jeune policière qui me reçut fut adorable. Bon, maintenant, c'est fait! J'ai déposé une main courante et je vais attendre ce qui suivra.
Il faisait gris et froid. Je mangeai peu car la migraine débutait et j'attendis mon fils. il avait eu la gentillesse d'abandonner son activité afin de m'accompagner à la contre visite prévue. Ses yeux et son expertise furent d'un grand secours car il décela immédiatement les failles et manques: tout le système électrique est obsolète et à refaire! Je n'ai nulle intention d'attendre que le propriétaire, certainement averti de ces lacunes, accepte de tout remettre en ordre. Je vais donc renoncer à cet appartement. D'autres opportunités se présenteront, j'en suis certaine. Un passage par le magasin Leroy Merlin puis mon fils me déposa devant chez moi.
Le mal de tête ne cédait pas et j'avais sommeil. Vêtements ôtés à la vitesse de la lumière, je revêtis avec volupté une chemise de nuit chaude Caroline Ingalls et je m'affalai sur le canapé. Coucher avant les poules mais nulle honte ne m'envahit. Mon corps et ma tête avaient besoin de repos.
Je retournerai me coucher un peu plus tard car ce Vendredi sera agité. Je dois tenir le coup!
Les bourrasques de vent secouent les vieux volets métalliques, me faisant sursauter et flipper avec l'impression que quelqu'un tente d'entrer.
Une discussion sur Messenger avec ma cousine Clairette. Son petit-fils fut enlevé à ses parents pour suspicion de maltraitance. Cela dure depuis le début de l'année. Les examens montrent qu'il n'en est rien: pas de maltraitance mais une série de dysfonctionnements neurologiques. Les parents se battent comme des lions, aidés par leurs propres familles et par l'association Adikia mais le système est lourd et pervers. Aucune des parties "officielles" ne voulant admettre qu'ils ont eu tort, qu'ils ont failli en retirant, sans raison valable, un enfant à sa famille. Bon sang, ayez le cran de prendre vos responsabilités et de reconnaître vos erreurs!
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Hier, avait lieu une audience devant une énième juge ignorant tout du dossier. C'est à hurler!
La réponse leur sera donnée ce matin. Je prie très fort pour que Bébé Lucas retrouve enfin sa famille! Rester seul dans une pièce de la pouponnière est un calvaire pour ce bout de chou.
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