Humeur de ma nuit

...joyeuse! Curieusement joyeuse!
Mon horloge interne a laissé sortir le coucou du réveil et me voilà en pleine forme à 4 heures du matin! Tatatam! Roulement de tambour! Quelques pirouettes sur la piste et me voilà, ravie d'être là même au milieu (à la fin?) de la nuit. Je m'en FICHE!
J'ignore les raisons de cette humeur joyeuse. Je me sens un peu mieux et ne regrette pas d'avoir pris le temps de me reposer. Le temps restant à vivre s'amenuisant, je me dis que je ne devrais perdre aucun jour mais comment résoudre cette fatigue et empêcher les virus d'avancer en territoire conquis?
Un dilemme que je suis incapable de résoudre.
Un ami me téléphona avant-hier afin de savoir si je le rejoindrai en Auvergne? Il possède une résidence secondaire, une grande demeure familiale datant du Moyen-Age. J'y fis un court séjour en été, il y a quelques années. 
Il était assis devant la cheminée dans un des salons et m'expliquait sa vie quotidienne et la remarque qu'il fit sur la température dans la maison me fit sursauter. 15 petits, tout petits degrés lorsque la cheminée n'est pas en marche! Mais je meurs, monsieur, je meurs si je vis en dessous de 20°! Les murs en pierre dignes des châteaux-forts arrêtent l'humidité mais cette imposante maison médiévale est impossible à chauffer! Donc non, je n'irai pas surtout en cette saison. J'y réfléchirai l'été prochain car la région est absolument magnifique. 
Je n'étais de toute manière, pas capable d'effectuer le voyage et de vivre normalement au milieu des autres pendant quelques jours. Pas la force!
Hier fut atone, vide, immobile, uniquement relié à l'extérieur par le téléphone. 
Léna devant venir exceptionnellement le soir, je cuisinai pour lui faire plaisir: spaghettis à la carbonara et un gâteau minute au chocolat.
La petite part de gâteau me plomba l'estomac pendant toute la soirée avec la sensation d'avoir avalé un seau de mortier. Morale de l'histoire? diviser la part en 2 avant de l'avaler! C'est ça "avoir les yeux plus gros que le ventre!". 😉
La neige a fondu, ne laissant derrière elle que quelques amas blancs et notamment sur ma voiture. Elle semble curieusement coiffée d'une grosse toque immaculée qu'il me faudra ôter si je veux sortir. 
Aurai-je retrouvé suffisamment de forces pour affronter le froid et la foule?
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