Humeur de ma nuit

...sereine et calme...enfin!
L'agacement de la soirée s'est dissipé mais j'adorerais avoir l'opportunité de porter plainte contre les organisateurs des matchs et autres joyeusetés sur le stade Vuillermet. J'aurais envie de les peler vifs pour leur faire payer ce qu'ils nous infligent.
7 jours sur 7, de 8h du matin à 22h, nous subissons. On s'habitue aux matchs. C'est vrai! Ce qui me hérissait le poil au début devient presque une aide à l'endormissement. Je me suis habituée aux hurlements, aux coups de sifflets et ils font presque partie du paysage mais les animations au micro, les messages des présentateurs et surtout les longs intermèdes musicaux me mettent hors de moi.
Cela pourrit nos vies. Hier soir, le bruit était si prégnant que monter le son de la télévision ne suffit pas et (ne riez pas!), je me suis installée devant mon ordinateur pour écouter une série de concerts de cornemuses. Ma voisine dut pointer son index sur sa tempe mais ce fut le seul moyen (hormis les bouchons d'oreilles) que je trouvai pour échapper à cette intrusion sonore extérieure et non désirée.
Ma journée d'hier fut immobile, plaisante et je redoute de m'y habituer! 😊
Je ne fais rien, je flotte entre petits plaisirs et le néant. Effrayant et jouissif en même temps.
J'ai l'intention de changer cela aujourd'hui. Ma voisine part en vacances et je serai de nouveau seule et libre d'agir quand bon me semble. Après ce post, j'irai directement faire tourner une machine à laver, sans redouter de réveiller la voisine ou son chien.
Hier me vit un brin amère et en colère contre certaines personnes. J'ai déjà expliqué que j'étais intimement persuadée que toute relation -amicale, familiale, amoureuse- se tisse de petits liens partagés et de minuscules attentions. Lorsque l'Autre ne répond pas, cesse de tisser, cela me révolte, m'angoisse, me peine.
Je viens de décider que je reprenais les choses en main. Je ne vais plus attendre une réaction, une réponse. Je raie de ma vie ceux et celles qui semblent penser que notre relation va de soi ou qu'elle n'a pas d'importance. Je ne les relancerai plus en me demandant ce qui se passe.
Je refuse de dépendre de ces personnes.
Ce que sera mon aujourd'hui? Je l'ignore encore et je ne suis pas inquiète. Je trouverai bien de quoi m'occuper.
"Arthur Schopenhauer a dit : "Le matin, c’est la jeunesse du jour. Tout y est gai, frais et facile. Il ne faut pas l’abréger en se levant tard."
Bonne humeur volontaire au menu du jour. Ne pas avoir de plan précis ni d'obligations prévues ou prévisibles suffit à mon bonheur. Tout rendez-vous organisé me stresse, je n'aime plus les contraintes.
Je savoure l'idée de pouvoir remplir mes journées selon mes désirs et plus ceux des autres." écrivis-je en 2014 et toujours d'actualité!