Humeur de ma nuit

...là, ça suffit! Debout à 0h40! Non mais ça va pas, le coucou interne? comment veux-tu que je tienne le coup en dormant aussi peu et surtout aussi mal?
La raison de ce réveil? une rechute de cet état (grippal?) qui m'avait anéantie il y a quelques jours. Cela débuta hier soir par une brutale succession d'éternuements, le nez qui se mit à couler sans interruption et ce fichu mal de gorge si handicapant.
Je me demande si ce ne serait pas plutôt une allergie mais une allergie à quoi? 
Bref, je me sens mal, vieille et moche. Des suggestions?
Ma fille devant m'injecter aujourd'hui le vaccin antigrippal, je me demande si je ne ferais pas mieux de repousser à des jours meilleurs. 
Si hier fut clos, j'ai prévu une sortie ce matin. J'appréhende la déambulation dans les allées d'Auchan: suis-je contagieuse? Aurai-je la force et l'énergie de mener ma tâche à bien? 
La météo humide, grise et sinistre n'incite pas à la franche rigolade, ni les nouvelles d'ailleurs. 
Je dois trouver un moyen de me changer les idées. Mon ami Nicolas étant en vadrouille en Thaïlande, je n'ai plus de compagnon de rigolades et il me faut trouver un remplaçant. Des volontaires? 😀
Sitôt levée, j'ai foncé sur mon pot de miel et mon flacon de Ravintsara pour endiguer les symptômes puis me suis installée devant le poste de télévision. 
Je viens de zapper frénétiquement à la recherche DU programme qui me séduira mais j'y ai renoncé. Les séries américaines 10 fois vues et diffusées dans un désordre total et l'irrespect du spectateur, le spectacle de Jérémy Ferrari déjà regardé 3 fois, les actualités qui me filent le bourdon. Cette spirale de violence submerge le beau, le bien et cela me devient parfois insupportable.
Je refuse sciemment de laisser l'actualité démolir mon moral. Est-ce jouer l'autruche? Sans doute mais les nouvelles qui déferlent sont si noires qu'elles pourraient m'entraîner là où je ne veux pas aller.
J'ai fermé mes "écoutilles" à l'actualité. Trop de tout et surtout du médiocre ou du mauvais, de celui qui me retourne l'estomac.
Je vais requinquer mon moral défaillant en écoutant Roberto Alagna.