lundi 4 novembre 2019

Humeur de ma nuit

Résultat de recherche d'images pour "la maison des courants d'air"

...quiète! Blottie dans ma vieille robe de chambre chaude, je parcours les sites d'informations et ceux que j'ai mis dans ma liste de favoris. Le fait d'avoir moins de visites sur le blog a une conséquence: je ne suis presque plus référencée sur Google et j'en paie le prix. Peu de nouveaux visiteurs puisque j'ai disparu des radars. La concurrence est rude, ma brave dame! 😕
Je viens de recevoir un message sur mon téléphone. Généralement j'angoisse, je panique même car ce sont des messages sérieux voire graves, provenant de familiers et de proches.
Mais le message me plut. Un ami près de Chambéry poursuivait notre discussion à distance. Insomniaque lui aussi, il en a profité pour donner des nouvelles. Il milite et participe à des manifestations bruyantes en tapant sur des objets ou instruments de musique. Il faut bien se faire entendre d'une manière ou d'une autre. Il bouge et agit: je l'admire et le respecte.
Il évoque la misère, les sans emplois, les sans abris et c'est une claque. J'ai tendance à m'endormir, à m'encroûter. Où est le temps où je militais dans un syndicat, dans une association de parents d'élèves, où je me sentais concernée et agissais concrètement? 
Je vis plus lentement aujourd'hui, parfois souvent détachée des événements extérieurs tant je me focalise sur ce qui m'arrive au niveau personnel.
L'hiver pointe son nez et les périodes froides seront bientôt là. Je vais faire un pas vers ceux qui souffrent en triant ce qui stagne dans mes placards. J'ai des vêtements que je ne porte plus et que je garde "au cas où". Je vais les donner. Une goutte d'eau dans un océan de besoins mais je serai le colibri qui apporte sa goutte d'eau.
Mon hier fut clos derrière les fenêtres. Les bourrasques de vent et les averses de pluie ont anéanti toute envie de mettre le nez dehors. 
Hier fut curieux: une succession de ces petites choses, de ces mini événements qui font une journée remplie sans rien avoir accompli d'important. Je m'étais engagée à faire du ménage? J'en ai fait! Pas suffisamment mais l'énergie et la volonté manquent. 
Je dois me secouer et passer à la vitesse supérieure. J'éprouve souvent de l'amertume, des regrets d'avoir gaspillé des journées à ne rien faire en sachant que mes années sont comptées. Il y a urgence à "vivre" pleinement alors vis, bon sang, Martine!

Que dis-tu? Que tu vis déjà? Mais vis plus et mieux, alors! 😊
Ce matin, je serai dépendante de la visite de mon propriétaire et du métreur. A quelle heure arriveront-ils? Combien de temps dureront les prises de mesures?
Cette obligation me déplaît. Les obligations me déplaisent désormais. J'ai suffisamment vécu au rythme du monde, du travail et de la famille et je ne souhaite désormais qu'une chose: qu'on me fiche la paix! 
J'ai depuis longtemps décidé d'adopter une vitesse de croisière après avoir mené une vie très trépidante. Je m'octroie maintenant le droit d'en faire moins voire de ne plus faire du tout mais le message reçu tout à l'heure  m'a chatouillée, titillée. Que puis-je faire? Que vais-je faire?

5 commentaires:

  1. Très Shakespearien la fin de ton post!! Ah et ces satanées fringues ds le placard... justement j'en parlais à sœurette lol; Bizen

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  2. Quand je te lis, je me vois ! Les années de retraite s'accumulant et l'âge se faisant de plus en plus pesant, on finit par s'enfermer dans son monde avec une routine confortable. Toute contrainte est un poids, toute intrusion dans nos habitudes nous gêne, la foule, le bruit nous indisposent. Bref, on se laisse vieillir.
    J'ai fait du bénévolat pendant les 4 premières années. Épuisant! Je courrais plus que lorsque je travaillais.

    Moi aussi depuis des années, je donne des paquets de vêtements (presque neufs puisque très peu mis avant que je ne prenne du poids) à Emmaüs ou aux restos du coeur. Mais depuis que j'ai vu des bénévoles (des gens salariés à qui j'avais donné mes paquets) avec mes vêtements sur le dos, je me demande si j'aide vraiment les gens dans le besoin.
    Une dame à qui j'avais donné tous les vêtements de bébé de mes enfants pour sa petit garçon est allée les revendre dans un vide-grenier.
    Je continue à donner mais je n'y crois plus beaucoup.
    Enfin, le principal est que ça serve à quelqu'un.

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    1. Nous avons donc le même parcours! lol. J'essaie maintenant de donner aux gens que je connais ou côtoie mais cela n'est pas toujours possible. Je ne dépose plus mes vêtements dans les containers spécialisés depuis que j'ai surpris plusieurs fois de suite, des bandes de roumains à plat ventre, extirpant tout ce qui avait été déposé, faisant le tri à même le sol et repartant en laissant tout dans un état épouvantable. Qui suis-je pour juger? je l'ignore mais cela m'a échaudée. Il paraît que sur la place Bellecour à lyon, une bande de jeunes avec chiens et une maman avec un bébé stationnent là chaque jour. Revendront-ils? Jetteront-ils? la question se pose mais mieux vaut faire que de regarder passer le train.

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    2. Nous avons les mêmes Roumains dans la métropole lilloise.
      Malgré cela, je donne encore des vêtements, des objets en espérant qu'au moins 10 ou 20% partiront aux nécessiteux.

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    3. Nous avons fait le choix d'Emmaüs pour déposer vêtements et objets.

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...