samedi 28 décembre 2019

Humeur de ma nuit




...évaporée, disparue, engloutie, je n'existe plus! Après plusieurs heures d'insomnie, je suis défaite, détricotée, décorporée. Le manque de sommeil est terriblement dévastateur et me laisse sans force: un morceau de ouate ambulant, une goutte de mercure tremblotante, une motte de beurre fondu!
Je suis partagée entre l'énervement devant cette situation et le plaisir de savoir que je pourrai redormir plus tard. Quand? C'est une autre histoire!
 J'ai juste envie de me terrer, de vivre hors du temps et je bénis le ciel de ne pas participer à une télé réalité. Je suis ravie à l'idée de n'avoir pas de caméra braquée sur moi. En chemise de nuit "Mary Ingalls", robe de chambre chaude et chaussettes de laine, les cheveux hirsutes, je me dis qu'il faudrait agir, qu'il faudra agir! 😊
Hier fut brouillardeux et triste, pluvieux et peu engageant. Je découvris l'épisode d'Alaska State troopers dans lequel un policier détaillait la vague de suicides dans l'état, vague consécutive au climat et au manque de soleil.
Je n'en suis pas là, rassurez-vous, mais je confirme qu'une longue période d'une météo grise influence grandement l'état d'esprit.
Je fis hier ce que j'avais envisagé, prévu: une longue errance sur la Nationale 6, chère à mon coeur puisqu'elle me renvoie à l'enfance et à mes années de jeune femme mariée. Cette Nationale regorgeait de magasins en tous genres, ouverts 7 jours sur 7 et faisait partie de notre vie. Nous y allions le Dimanche pour nous distraire, nous achetions des meubles ou des objets. Puis vint le temps de l'ouverture d'immenses centres commerciaux et ses magasins fermèrent les uns après les autres, transformant ce long ruban de l'est lyonnais en zone quasi désertique. 
Un  renouveau récent et la vie reprit. De nouvelles boutiques, de petits centres commerciaux conviviaux fleurirent.
Hier, je me fis le plaisir avec l'équivalent de ma madeleine de Proust: le grand magasin Centrakor nouvellement installé sur la commune de St Bonnet de Mure. Chacune de mes visites est un plaisir. Je regrette qu'il y ait si peu de visiteurs car l'enseigne risque bien de fermer si les clients sont si peu nombreux.
Je terminai mon tour de piste par le magasin bio Satoriz. Le sourire spontané et la bonne humeur du personnel constituent une des raisons pour lesquelles je m'obstine à faire de la route pour m'y rendre.
Retour sous la pluie qui plomba mon moral. La seconde partie de la journée fut dépressive sans raison. 



1 commentaire:

  1. https://www.facebook.com/improbableslibrairiesimprobablesbibliotheque
    image "tu fais quoi aujourd'hui?

    RépondreSupprimer

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Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...