Humeur du matin

...Je souris car mon nez coule et la psychose du Covid-19 plane au-dessus de moi. Un retour en arrière me confirme que mon nez coule chaque matin, un héritage familial pesant. 😊
Pas de panique donc, sortons les mouchoirs en papier et avançons.
Des mesures sévères ont donc été prises par le gouvernement. Mon téléphone vibra, sonna sans discontinuer hier soir. Ma fille aînée d'abord pour évoquer la garde de Léna et son inquiétude par rapport à son propre travail. Elle accueille quotidiennement des élèves dans sa voiture et la désinfection systématique du volant n'empêche pas une éventuelle contamination.
J'envoyai ensuite un message  à mon fils pour évoquer la garde de ses enfants puisque lui et sa femme sont des soignants tenus d'être sur le terrain.
Whatsupp crépita longuement entre tous les membres des 2 familles pour trouver un accord. La solidarité familiale  joua à fond. Chacun participera à son rythme.
Hier fut fort agréable mais il faudra désormais envisager la prudence lors de mes sorties. Nicolas m'accueillit avec un Spritz maison suivi d'un délicieux repas. En milieu d'après-midi, une courte visite au Lidl voisin et une caissière toussant à fendre l'âme, répétant en boucle qu'elle n'avait pas le Covid-19. Elle conservait son sourire tout en expliquant qu'elle avait vu un médecin et avait seulement pris froid en travaillant dans la pièce congélateur du magasin.
Retour direct chez moi pour retrouver la tiédeur de la maison.
Je fus surprise des 18° ambiants à l'extérieur, m'obligeant à ouvrir la fenêtre de la voiture. Il faudra en reprendre l'habitude.
Aujourd'hui reste à définir. La vie ne s'arrêtant pas, je serai cuisinière Dimanche pour le service de ma fille cadette à l'hôpital. Atelier bugnes pour ces soignantes si dévouées et adorables.
J'en prévoirai plus pour mes voisins mais je dois m'organiser en amont. Cela ne s'improvise pas.
Quant au week-end que j'avais prévu à l'extérieur et festif, il faudra sans doute modifier mes plans.
Je ne panique pas mais je reste prudente et attentive à ma santé. J'ai encore trop de choses à réaliser.