mercredi 1 avril 2020

Humeur de ma nuit

La place et l'importance des ressources humaines dans la stratégie ...


...plutôt bonne. Passé le coup de massue de la vision d'un bulletin d'informations sur une des chaînes de télévision, je choisis de tourner le dos à la grisaille. Comme me le confiait ma belle-soeur, hier au cours d'une discussion téléphonique: "je regarde les infos une fois par jour, je tiens à conserver mon optimisme".
C'est ce que nous nous disons chaque jour, ma soeur et moi, lors de nos multiples conversations. Une fois, pas plus, sinon nous n'y survivrons pas!
Le rire étant un excellent moyen de dégonfler la peur, nous ne nous en privons pas dans le cercle familial. Un "Whatsupp famille" a été créé qui nous permet de suivre les nouvelles de chacun et d'échanger des images et des blagues, bénéfiques et importantes pour le moral.
Léna répondit à un de mes messages et je fus stupéfaite de ne découvrir aucune faute d'orthographe. Nous l'aurait-on changée? Diablesse, sors de ce corps! 😃
Hier fut atypique. Fatiguée par une nuit truffée de micro réveils, je cédai à la tentation de me recoucher et je dormis! Je dormis jusqu'à 11h15. Le téléphone sonna quasi instantanément et ne cessa de retenir mon attention jusqu'au soir. Famille et ami(e)s se succédèrent, à la fois pour prendre et donner des nouvelles mais surtout pour se tenir chaud moralement. On resserre les liens distendus par le tourbillon quotidien et on revient vers l'essentiel: aimer les autres et se le dire.
Occupés que nous sommes par les petites choses du quotidien, nous laissons de côté et sans le vouloir, ce qui constitue le tissu de la vie. Nous sommes des animaux sociaux et nous reconstituons la "tribu" lors des événements dramatiques. On se regroupe autour du feu dans la grotte.
En résumé, ma journée se partagea entre discussions téléphoniques et Netflix. C'est grossièrement raccourci mais je ne suis pas très loin de la réalité.
Il faudrait vraiment que je sorte. Pharmacie et distributeur bancaire devraient être à l'ordre du jour. Je dois, au préalable, remplir correctement mon attestation de sortie. J'ai le premier modèle et je dois ajouter les détails obligatoires en cas de contrôle.


4 commentaires:

  1. Martine vêtue d'une peau d'ours vaquant autour du feu dans sa grotte; J'aime bien l'image. Un petit os discret dans les narines, quelques traits de sang de buffle sur le visage pour tout maquillage. De quoi rendre fou les chasseurs de la tribu au retour de la chasse. Bizen

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  2. @nicolevig: Hier, ma chère, tu me vouais, que dis-je tu m'offrais une séance de psychanalyse future, me semble-t-il. Je t'en remercie et en retour souhaite t'offrir une séance culturelle. C'est du replay. A revoir sur le site de l’INA l’émission culte :
    APOSTROPHES du 30 mars 2020

    Bernard Gond reçoit l’écrivain francophile Nicholas Brandy pour son livre Suppliques à ma Tante.
    Bernard Gond : Bonsoir, quelle œuvre !! la critique s’enflamme. Que cela vous inspire-t-il ?
    Nicholas Brandy : (il répond comme à son habitude en mode Modiano). Heu … oui je ne sais pas… quoique
    BG : Vous qui êtes réputé avoir une discipline quotidienne quasi militaire quand vous affrontez la page blanche, vous pouvez nous en dire plus ?
    NB : Le feu, la guerre heu c’est confus, je dois réfléchir.
    BG : Vous n’êtes pas réputé pour votre humour, vous avez semble-t-il commis une allégorie ?
    NB : (il croise et décroise ses longues jambes) C’est biblique heu… je n’y avait pas pensé sur le moment heu difficile, non, quoique de se commettre ou une erreur, enfin la parabole... heu non elle tombée, le vent quoi vous savez
    BG : Quand même, votre allégorie est aussi puissante que Camus dans la Peste
    NB : une parabole ? Je ne sais pas… heu
    BG : oui mais Camus ?
    NB : (il déplie ses longs doigts lentement) : On flambe avec Camus, heu enfin moi j’ai arrêté, le feu tout ça, j’ai une cuisinière heu vous comprenez ?
    BG : Dans son œuvre Modiano arpente les rues de Paris. Vous les parcours de golf ?
    NB : Heu non, enfin peut-être oui, vous voyez on peut pas tout dire
    BG : Vous y évoquez la liberté de circuler, l’arbitraire du pouvoir, la collaboration, le confinement et in fine la quête, l’espoir d’une liberté retrouvée
    NB : Attestation Ausweiss tout est là… dans le heu.. l’A C’est difficile Mabille le dirait autrement
    BG : Vous dédiez ce livre à qui ? Vous pensiez à qui pendant l’écriture ?
    NB : en fait, je ne sais pas, (il replie ses longues jambes, ses doigts se referment nerveusement), enfin si peut-être A l’un qui est un pont vers l’aube, donc à trois vous comprenez ? C’est tellement flou tout ça.
    BG : La rumeur évoque votre nom pour le Nobel
    NB : Flamber comme Camus ? heu je ne vois pas quoique, enfin. Une allégorie encore ? Je ne sais pas. La parabole du feu si peut-être mais non.
    BG : Un parcours initiatique peut-être alors ?
    NB : (à nouveau jambes et doigts s’entremêlent) Peut-être, je ne sais pas, enfin oui Les initiés pourraient comprendre, enfin j’espère, c’est compliqué les pics Le temps quoi… et puis les tics.

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  3. Moi j'vais au DAB, moins dangereux... pour l’orthographe. Mais c'que j'en dis. lol Bizen

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  4. Euh...Je dois reconnaître que je n'ai pas compris grand-chose, et surtout pas où tu voulais en venir...Désolée, mais mon cerveau doit commencer à souffrir du confinement !

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...