"Jennifer Bruget trouve son inspiration dans sa propre image. Focus sur une artiste qui s'affirme dans l'autoportrait."
"Ebloui par le reflet dans l'eau de son visage, Narcisse serait mort de sa passsion pour lui même. Un drame mythologique que Jennifer Bruget renvoie à l'antiquité en quelques déclics.. Si elle utilise son appareil tel un miroir, c'est pour mieux approfondir sa quête artistique de l'autoportrait. Un genre photographique peu fréquent [...]"Je suis du genre réservé et j'étais plutôt coincée lorsque je me suis prise en photo pour la premiére fois. Petit à petit, je me suis détendue, j'ai appris à poser de façon plus spontanée. Mais je ne me sens ni narcissique, ni exhibitionniste."C'est, en effet la quête du beau qui semble guider Jennifer à chacun de ses autoportraits. Elle en totalise plus de trois cents. Tantôt mélancolique ou gaie, mais surtout tellement glamour, elle joue son premier rôle dans des ambiances volontairement douces et féeriques... Depuis 2007, Jennifer expose partout, jusqu'à Genéve ou à Rio. Certains de ses clichés ont été publiés sur les photo-blogs de Libération et de Vogue Italie. Récemment, elle était finaliste du concours international Julia Margaret Cameron de femmes photographes. Mieux encore, un de ses autoportraits a remporté le concours d'affiches Siel de Paris [...] Dans cet hymne à la féminité, Jennifer jamais mieux servie que par elle même, continue de jouer avec son image, dans l'étrange poésie qui hante ses superbes prises de vue."
Article paru dans Version Femina n°556, par Thierry Boillot.
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