Humeur du matin

Dans un état proche de l'ébullition. Je courbe la tête sous l'avalanche de nouvelles, détestables pour certaines et choquantes pour d'autres.
La maison mitoyenne va être prochainement vendue à quelqu'un que je refuse de côtoyer. Je soupçonne l'opération d'être falsifiée afin que nos voisins malveillants y installent leur famille. Par ricochet, les annonces immobilières que je parcourais nonchalamment doivent être consultées en urgence et cela me déplaît.
Une seule famille fait exploser la tranquillité de notre résidence et va provoquer la probable fuite de voisins fort sympathiques et sans histoire.
Les actualités me débectent. J'en ai soupé de ces "bons" sentiments par vagues successives et de la méconnaissance de l'histoire de ceux qui réclament, imposent des changements. Je viens d'éteindre le poste de télévision tant les nouvelles me révoltent.
Hier fut apathique: je devais me reposer. J'ai retrouvé une petite Léna tout sourire et avenante que je remis entre les mains de sa maman vers 19h. La suite fut un lâcher prise total, seulement interrompu par des échanges de textos avec ma voisine.
Les orages qui éclatèrent avec son et lumière, étaient en harmonie avec mon humeur du moment.
Je retrouverai Léna vers 10h30 et nous prendrons la direction de St Bonnet de Mure. Repas McDo puis son père prendra le relais. Je ne suis pas ravie, ravie d'aller manger là-bas car notre dernière visite m'a laissé un goût amer: 5 erreurs dans la livraison de ma commande et l'obligation à chaque fois de me déplacer, de me glisser dans la file d'attente et d'attendre. Je vais tenter de lui proposer autre chose.
Je tente de prendre le large dans ma tête, je consulte les offres de vacances sans réellement m'impliquer. Parcourir les offres me permet de m'évader mentalement et d'imaginer que tout va bien.
Je sais que je serai sollicitée pour garder les petits-enfants mais j'ignore encore les dates précises. Juillet, ce sera Léna c'est assuré mais la suite est indéfinie.
Nous avons pris le temps hier, de mettre sur pied la garde de Léna pendant les 2 prochaines semaines. Ce retour à l'école est une folie dans la forme préconisée. Léna a peur, je le sens, je le sais. Gabriel et Lucie aussi. L'urgence de remettre les adultes au travail était telle qu'on a délibérément sacrifié la reprise des plus petits.