Humeur du matin

...bien réveillée mais d'une manière peu agréable. Un insecte courait sur ma joue et mon oreille! J'ai paniqué, me suis débattue avec force gestes pour ôter l'intrus et mon cerveau était au garde à vous. Lever donc à contre coeur. Je jette un oeil suspicieux sur mon lit, en tentant d'apercevoir un indice. En vain.
Hier fut comme je l'avais envisagé. Tranquille, solitaire et travailleur.
Seule la vision de mon voisin me dérangea. Ses provocations m'insupportent. Il contourne sciemment le nouveau réglement. Comment réagir face à cette obstination? Serons-nous usés avant par cette connerie, connasserie, connassitude?  Pour dégonfler mon énervement, je me suis amusée hier soir à décliner cet état de dérèglement comportemental.
Sonia Attal, l'énergéticienne, me demanda d'y réfléchir et de découvrir pourquoi leur attitude me touchait autant, pourquoi je m'obstinais à me laisser emporter par leur faible énergie.
Elle me conseilla l'indifférence, ce que je conçois intellectuellement mais que j'ai beaucoup de mal à appliquer. Parce que c'est tous les jours qu'ils reviennent à la charge!
Respire, Martine!
Le soleil revient, apportant chaleur et bruits extérieurs. Des bandes ont recommencé à envahir le stade, un stade toujours fermé. Le gardien ne réagit pas donc à quoi sert-il?
Je consulte les annonces immobilières et j'ai déjà des pistes. Ce qui me déplaît dans un déménagement, c'est qu'on laisse des gens derrière nous, des personnes appréciées et aimées. Maintenir le lien est difficile. Je le sais, je l'ai expérimenté. 4 déménagements en 12 ans ont forgé cette certitude.
Bah, ne nous laissons pas envahir par la nostalgie et regardons vers la lumière, vers le futur, vers le meilleur. Je dois maintenir mon énergie à un niveau élevé.
http://yogami-montpellier.blogspot.com/2015/10/respire.html