mardi 17 novembre 2020

Humeur du jour




 Je tombe de sommeil, de fatigue et je n'ai qu'une envie: retourner me pelotonner sous les couvertures. Soyez assurés que je le ferai dès que j'aurai terminé d'écrire ce post. Je ne peux pas dire si je suis de mauvaise humeur ou pas. J'en suis incapable tant l'épuisement obscurcit mon cerveau.

J'en ai plus qu'assez de cette méforme quotidienne, de ces douleurs fugaces ou persistantes. Rendez-moi mes 40 ans...et mes dents!!! 😁

Hier fut identique aux précédents: un copié collé superbe qui me vit prendre mon temps, m'agiter, m'apaiser, m'enthousiasmer, regretter, soupirer, rire. 

Ayant connu la mésaventure incroyable de subir des crises d'angoisse au printemps dernier, je suis extrêmement attentive à ce que je ressens pour ne pas renouveler l'expérience. J'écoute mon ressenti, j'en parle et je me préserve de maintes manières. Je sais que je pourrais refaire ce que je fis lorsque l'anxiété des autres devint trop lourde: couper les ponts provisoirement afin de ne pas être obligée de porter aussi le fardeau de mes proches et amies.

Pour l'instant, je tiens tout ça à l'écart et sciemment. Seule m'inquiète cette succession de nuits écourtées et remplies de rêves très lourds à porter.

Je me gave jusqu'à l'indigestion de téléfilms et de séries. Je ne suis pas loin de l'overdose et arrive maintenant la déferlante de téléfilms de Noël. Des films américains sur le même modèle et pétris de bons sentiments, débordants de décorations rouges et vertes jusqu'à l'indigestion. Je n'oublie pas les plateaux entiers de sucreries et biscuits impropres pour nos estomacs européens. Mais comment peuvent-ils dévorer ces cochonneries dégoulinantes de colorants et de sucre?

Pourquoi sont-ils toujours dans le "trop", dans l'excès? Tout est démesuré, étouffant, incompréhensible pour nous.

Et je n'ai toujours pas effectué mes courses! Je suis assez fière d'être obligée de me débrouiller avec ce que j'ai. Je manque de tout mais arrive à confectionner des repas rassasiants. Hier midi, salade d'endives (il m'en restait deux au fond du bac à légumes!) plus une pomme en morceaux et des raisins secs et une barquette de tomates farcies préparées il y a quelques semaines et congelées. 

Me débrouiller ainsi me plaît et me rassure sur mes capacités. Je suis assez fière de moi. Je sens bien que la limite se rapproche et qu'il me faudra prendre une décision: sortir ou me faire livrer! Le dilemme n'est pas trop pesant. Je me débrouillerai! 


Image: http://littlegarbage.unblog.fr/2009/06/28/dormir-pour-maigrir/


1 commentaire:

  1. A défaut de courses tu pourrais envisager des brochettes de vers de terre... la terre dans ton jardin doit être meuble bizen

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...