Humeur du jour

 

La maison trône dans un brouillard blanc, épais et froid. Je ne vois plus le stade et ses lampadaires qui tutoient le ciel et je dois reconnaître que ce cocon est plutôt agréable. Enfin, moi, le brouillard j'aime bien surtout lorsque je n'ai pas à conduire. 

Hier fut cloîtré une fois encore mais sans impression ni sensation de contrainte. J'aime cet enfermement obligé. Me manquent évidemment la famille, les ami(e)s et les restaurants mais cela aura une fin! C'est réduit mais c'est mon petit monde, ma bulle.

Je reste optimiste malgré tout.

Un autre arrêt de chaudière hier après-midi, arrêt qui nous inquiète, ma voisine et moi. A midi trente, au moment de sa pause en télétravail, je lui montrerai comment relancer la bête. Si je m'absente, comme ce sera le cas le week-end prochain, il serait bon qu'elle puisse prendre le relais.

Hier soir, j'eus droit à ma demi-heure de tendresse avec une conversation en FaceTime avec Léna. Tout juste sortie de la douche et en pyjama, elle était à croquer. Elle ferma la porte de sa chambre afin que nous parlions sans oreilles "ennemies" et elle me présenta sa chambre, son écurie Schleich puis nous abordâmes le sujet des cadeaux de Noêl. Un appel de sa mère "A table, Léna, c'est prêt!" vint interrompre notre conversation entre sérieux et sourire et nous nous donnâmes rendez-vous ce soir, à la même heure.

Journée calme encore. Je veux changer les draps de mon lit, laver ceux que je retirerai mais le séchage pose problème. Je dois y réfléchir.

Je vais aussi me mettre en chasse d'une table ronde pour la cuisine. J'en ai assez de camper avec les mauvais meubles, des meubles inadaptés. Même si je compte déménager, je tiens à être à l'aise. Au bout de presque 5 ans, il serait temps. Pas de décorations murales, rien n'est aménagé à ma convenance et cela est le signe que je ne me voyais pas du tout rester ici toute ma vie. J'entends le signe et je réfléchis.