Au creux de ma main
tu resteras en équilibre
sur ma ligne de coeur
Thym et menthe fraîche
Exhalent au jardin brûlant
Je piétine l'herbe folle
Vent fou et nuages
Tes yeux bleus cherchent sans relâche
Les pétales tombés
Soleil calme et pâle
Le linge blanc claque au vent
Mes volets sont clos
Les roses dans le vent
L'enfant blond écarte les bras
Il est un oiseau
La nuit est sereine
Le garçon a couvé des yeux
La belle endormie
Un trait argenté
Déchire le ciel opalin
L'automne s'annonce froid
Août brûlant et sec
Des cris s'entrechoquent dans l'air
On rentre les foins blonds
Orchidées, hampes blanches
Désespérément tendues
Hors de la terre sèche
Le ventilateur
Brasse l'air chaud et suffocant
L'été nous étouffe
Délicatement
Derrière les brumes du Bugey
Se devinent les monts.
Vers Valparaiso
Bouillonnante et lancinante
Mon bateau immobile
Dans ma ville de brumes
Debout sur les bords du Rhône
Je rêve à des soleils
L'année fragile meurt
Au milieu des cris de joie
Je marche vers toi
Sans me retourner
J'avance vers d'autres cieux
Adieux inutiles
Une nouvelle année
Se clôt dans des cris de joie
J'ai le rire au coeur
tu resteras en équilibre
sur ma ligne de coeur
Exhalent au jardin brûlant
Je piétine l'herbe folle
Tes yeux bleus cherchent sans relâche
Les pétales tombés
Le linge blanc claque au vent
Mes volets sont clos
L'enfant blond écarte les bras
Il est un oiseau
Le garçon a couvé des yeux
La belle endormie
Déchire le ciel opalin
L'automne s'annonce froid
Des cris s'entrechoquent dans l'air
On rentre les foins blonds
Désespérément tendues
Hors de la terre sèche
Brasse l'air chaud et suffocant
L'été nous étouffe
Derrière les brumes du Bugey
Se devinent les monts.
Bouillonnante et lancinante
Mon bateau immobile
Debout sur les bords du Rhône
Je rêve à des soleils
Au milieu des cris de joie
Je marche vers toi
J'avance vers d'autres cieux
Adieux inutiles
Se clôt dans des cris de joie
J'ai le rire au coeur
Le soleil se voile
Des frissons courent sur ma peau
Je garde les yeux clos
Ma petite-fille court
Bras tendus, sourire aux lèvres
Tout l'amour du monde
Pépiements d'oiseaux
Je me fonds dans l'air paisible
Le café embaume
Moiteur lancinante
La petite vieille au sac rouge
Somnole en silence
Dentelle noire sur chair
Douceur, désir et caresses
De lourdes larmes tombent
Je garde les yeux clos
Ma petite-fille court
Bras tendus, sourire aux lèvres
Tout l'amour du monde
Pépiements d'oiseaux
Je me fonds dans l'air paisible
Le café embaume
Moiteur lancinante
La petite vieille au sac rouge
Somnole en silence
Dentelle noire sur chair
Douceur, désir et caresses
De lourdes larmes tombent
Et ces deux très personnels, écrits pour un ami très malade et qui avait décidé d'aller mourir au moment voulu, choisi par lui:
Chut, le long silence
Repos de l’esprit, du corps
Et le retour vers l'enfance.
Repos de l’esprit, du corps
Et le retour vers l'enfance.
Ah ce long chemin
Où tu chemines seul et nu
Je te tiens la main
Je te tiens la main
BRAVO !
RépondreSupprimerMagnifiques tes Haîkus.
Un vrai régal.
Merci
Bisous
Asminette