Humeur du matin

...et oui, la matinée est déjà bien entamée et je suis en retard pour vous écrire. Ma vie est remuante en ce moment. Hier matin, sous une pluie battante, j'ai refait la tournée des distributeurs d'argent. Toujours en panne! Vous avez dû m'entendre pester de chez vous.
Départ vers 10h pour aller chercher Sandra et Léna et cheminement -toujours sous la pluie- vers l'ouest lyonnais. Sourcieux les Mines était entre 2 averses et cela n'empêcha nullement les 3 petits de sortir dans le grand jardin, de courir, de jouer, de crier.
Gabriel avait faim et vint demander quand sa mère "servirait l'apéro", signe pour lui de petites choses à grignoter. Les adultes durent lutter pour avaler quelques miettes de chips après le passage en rafale des enfants.
Repas agréable et bavard puis les femmes se regroupèrent autour d'un café odorant pendant que les petits dévastaient leur chambre.  Mon fils arriva tard car le passage de relais entre équipes soignantes à l' hôpital peut prendre beaucoup de temps.
Un rayon de soleil nous poussa dehors. 4 femmes et 3 petits sur des routes en pente à la recherche de la fête foraine annoncée. Un passage dans une salle communale où se tenait le forum des Associations locales et la surprise de découvrir l'annulation de la fête à cause de la météo. Les petits râlèrent longtemps puis oublièrent très vite leur déception devant un goûter abondant.
Nous reprîmes le route vers Lyon en traversant la jolie ville de Charbonnières dont nous admirâmes les jardins, les parcs et les superbes maisons. La ville abrite un casino qui doit apporter de nombreux subsides à la municipalité.
La pluie recommença à tomber après que j'eus déposé Léna et sa maman. Cassée et fourbue par la marche forcée sur les pentes de la ville de Sourcieux les Mines, je m'avachis sur le canapé. La sonnerie d'un texto me réveilla un peu après 23h et bingo! Je ne pus me rendormir de toute la nuit!
Vers 5h30, ma fille cadette et 2 de ses amies infirmières arrivèrent et nous avons tenté de rentrer leurs bagages dans le coffre de ma Yaris en testant plusieurs combinaisons. Je pris le volant et direction l'aéroport de St Exupéry. Une foule dense composée essentiellement de jeunes empruntant les lignes low-cost s'empressait de pénétrer dans les halls illuminés. Je sortis du dépose-minute et tentai de trouver mon chemin dans le labyrinthe autour de l'aéroport. Ayant vécu plus de 30 ans dans ce secteur, j'en connais les routes et chemins. Je pus rentrer sans problème particulier non sans pester encore contre les chauffards avides de vitesse.