...le vent souffle et il fait froid. Rien qui m'inciterait à sortir mais je dois aller chercher Léna. Le lever du jour me verra donc affronter la circulation urbaine matinale très dense avant de m'attaquer aux 5 étages sans ascenseur.
Hors d'haleine et le coeur prêt à exploser, je frapperai timidement à la lourde porte palière afin de ne pas réveiller la demoiselle. Sous la lumière crue de la cuisine, je me ferai couler un café tandis que ma fille se hâtera de se maquiller avant de quitter l'appartement. J'attendrai ensuite le réveil de Léna en préparant son petit déjeuner. Nous rentrerons chez moi dès qu'elle sera prête et ce n'est pas gagné d'avance. 😊
Hier ne fut pas de tout repos. Départ vers 7h30. Il faisait encore nuit et la circulation était curieusement clairsemée. Les secrétaires du service dentaire étaient absentes et je dus patienter seule dans la grande salle d'attente. Le service s'anima lentement et les souhaits de bonne année s'égrenèrent au gré des arrivées.
Ma dentiste vint me chercher avec un peu de retard. J'étais sa première patiente de 2019 et nous en plaisantâmes. Nathalie, son assistante, vint nous rejoindre et des soins peu agréables débutèrent. Fichue dent provisoire sur pivot qui refuse de rester en place!
Le pire restait à venir avec l'implantologue fou. Il est en position dominante puisqu'il est le seul spécialiste et le seul mâle du service. Il râle, peste, s'emporte tout le temps, en permanence et il commente tous ses faits et gestes. On ne voit et on n'entend que lui! Un sketch permanent à lui seul!
Rester bouche ouverte tandis qu'il hèle une assistante ou qu'il part à la recherche de matériel fut difficile à supporter mais la vis est enfin posée. les 2 prochains rendez-vous fin Janvier devraient finaliser mes deux dents. Ouf! 18 mois de soins, d'attente, de douleurs, de larmes seraient donc finis? Sans omettre les sommes faramineuses dépensées!
Je n'ose en rêver.
J'ignore ce que nous ferons aujourd'hui. Léna est encore fatiguée par cette gastro-entérite qui la secoua pendant ces derniers jours. Je suivrai ce qu'elle désire faire: rester à l'intérieur ou sortir.
Je vais galoper jusqu'à la salle de bains. Enfin, galoper est sans doute exagéré mais l'idée est là.
Image: http://akia.eklablog.fr/le-vent-qui-souffle-zig-ziglar-a127133942
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