Humeur matinale

...bonne! Une nuit correcte après une journée remuante et la perspective heureuse d'accueillir mes petits-enfants aujourd'hui.
Rembobinons mon film: départ vers 10h pour un road trip en direction de Meyzieu. Un arrêt dans un supermarché car je venais d'apprendre par mon fils qu'il m'amènerait ses 2 petits ce matin. Quitte à être dans un magasin, autant faire mes courses personnelles. Je n'étais, hélas, pas la seule et il fallut guerroyer pour accéder aux étals, bousculer et être bousculée avant de foncer vers une caisse. J'eus le temps de discuter avec une inconnue aux cheveux blancs qui patientait derrière moi. Notre sujet de conversation spontanée? Les pommes de terre de Noirmoutier! 😊. Un caissier épuisé mais courtois me reçut gentiment sobrement et je pus retrouver la lumière du jour. Un jeune sdf me héla mais mon regard fut attiré par une jeune femme assise par terre, ses cheveux blonds ruisselant devant son visage. Elle lisait! Je croise rarement des sdf plongés dans un livre et cette image me poursuit. Quelle histoire l'amena donc à mendier, assise par terre devant les portes d'un supermarché?.
Une fois les sacs à provisions rangés dans le coffre, je mis le contact et eus le temps de longuement pester contre ces piétons qui considèrent l'espace public comme le leur. La nouvelle législation concernant la circulation des piétons est une catastrophe: elle a généré des monstres ignorant que la chaussée fut -un temps- destinée à tout ce qui roulait, circulait.
Bref, après avoir évité d'écraser plusieurs piétons indifférents, je repris la route. Second arrêt aux 7 Chemins, à la boulangerie Marie Blachère, dont j'adore la pain.
L'approche de midi attirait ménagères et ouvriers/employés et la file d'attente s'étirait longuement. J'eus le temps de mouliner des bras et de sursauter en longeant lentement le comptoir des pâtisseries. Des dizaines d'abeilles (de guêpes?) bourdonnaient puis se posaient sur les gâteaux sucrés. Le temps de me demander comment faisaient les serveuses pour ne pas se faire piquer, ce fut mon tour et je ressortis avec mon sac de baguettes chaudes et odorantes.
Arrivée chez Nicolas. Je déballai les provisions puis nous préparâmes la salade d'endives et Nicolas installa le plateau apéritif. Une très longue discussion autour d'une bouteille de vin blanc à laquelle nous fîmes un sort puis le repas: salade d'endives, quiche maison préparée plus tôt le matin. Un bon moment fort agréable.
Je repartis en direction de Lyon. Le temps de déballer les sacs et de ranger les provisions, ma jolie voisine tenta de sonner au portail. Et zou! sonnette encore en panne! C'est crispant!
Elle venait gentiment m'offrir une bouteille d'apéritif pour me remercier d'avoir "pouponné" ses plantes pendant leur absence. En discutant, nous migrâmes chez elle pour continuer à parler et là, l' inattendu: un superbe malaise vagal me cloua sur place. Elle eut le réflexe salvateur de me proposer un siège où je m'avachis en attendant la fin du malaise.
Son mari arriva et je pus retourner chez moi. Elle eut la gentillesse de s'enquérir de mon état de santé avant le coucher. Merci Françoise de ton attention permanente!
Aussitôt finie la rédaction de ce post, je filerai me préparer pour ranger la chambre des enfants. Je m'y suis un peu "étalée" depuis le départ de Léna mais mes petits lutins voudront certainement y jouer. Mieux vaut que j'écarte tout ce qui m'appartient. Je viens d'imprimer des coloriages pour les moments de calme de la journée. Le soleil revenant, je pense qu'ils effectueront de nombreux va et vient entre intérieur et jardin. Il me faudra ensuite préparer le repas et sans doute des sandwiches pour les parents qui vont finaliser la réhabilitation de l'appartement de l'autre grand-mère..
Courage, Martine!
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