« Du corps, du corps avant la pensée, du corps en strates se dépose sur la toile. Je puise. Je puise le dedans, le mien, et les plis et replis de la matière, de la peinture, qui se déposent, qui s’élancent, qui s’étirent. Dans chaque toile émerge, à peine, une figure, un corps au milieu des tissus représentés, du paysage.
Je cherche des sensations chromatiques, du rythme. J’épuise, j’efface. J’arpente des images de la féminité comme un univers de l’ouvert, de l’incertain. Dans cette peinture, il est question de l’intime, de la mémoire, de ce qui s’accumule, de la tapisserie de la mémoire, de ce qu’elle cache, de l’érotisme et de la poésie ».
Florence Dussuyer
« ....Si Florence Dussuyer travaille à ces motifs, il ne s'agit pas de simplement mimer l'étoffe, avec quelques couleurs, quelques faux plis, mais de faire une étoffe dans le regard. Ou plutôt de rendre au regard sa dimension d'étoffe.
Extrait du texte d’Armand Dupuis d’après la série de tableaux « Longtemps, je me suis couchée de bonne heure »
J'adore la dualité entre ces femmes absentes et le décor riche des tissus. Une énigme à déchiffrer dans chacune des oeuvres.
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