mercredi 22 janvier 2020

Humeur du matin

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...je préfèrerais être ailleurs et dans une meilleure forme mais j'arpenterai cette journée avec détermination.
Je viens de réaliser les soins pour mon oeil: 4 soins à exécuter à distance les uns des autres donc ça dure, ça dure.
Ma visite chez l'ophtalmologue fut surprenante, surréaliste. Imaginez une femme, la soixantaine, petite, mince et agitée. Elle effectue à pas vifs, plusieurs allers et retours entre son cabinet et l'accueil. Elle confond mon nom et celui d'une patiente âgée qui vient de partir en rendez-vous avec un autre médecin. Elle l'appelle. Un patient et moi lui signalons qu'elle est déjà partie dans un autre cabinet ce qui a l'air de la stresser. Elle trotte jusqu'à l'accueil, revient et s'enferme dans son bureau. Elle en ressort et m'appelle. Je lui signale qu'elle a dû se tromper de patiente juste avant car nos noms sont très similaires. Elle rit sans commenter et me fait entrer. L'orthoptiste m'a déjà fait subir une batterie de tests et elle s'empare du dossier, puis me demande si c'est pour un renouvellement de lunettes.
J'explique que non, que celles que j'ai sur le nez, datent de Novembre dernier.
Elle ne me demande pas pourquoi je suis là. Je suis interloquée et je prends les devants. Je commence à expliquer et j'ai le sentiment que cela ne la touche pas. Elle est plongée dans mon dossier. Je m'agace intérieurement et elle pose une question au sujet de l'oeil droit. Je l'interromps en précisant que je viens pour l'oeil gauche. Elle refera 3 fois encore la confusion entre oeil droit et oeil gauche, même en écrivant l'ordonnance. De guerre lasse, je lui dis que je rectifierai moi-même.
Je repars avec une ordonnance curieuse avec 2 collyres antibiotiques. 4 médicaments en tout qui exigent 10 minutes de soins 4 fois par jour. Je ne suis pas tirée d'affaire.
Ma tension étant grimpée à un sommet, je rentre chez moi pour me calmer. Les travaux dans la rue sont si mal coordonnés que les engins de chantier bouchent les 2 entrées et qu'il m'est impossible de passer. Je stoppe mon véhicule et demande le chef de chantier. J'explique mon souci et il fait partir un camion afin que je roule sur le trottoir. Ca agace un brin, ça aussi!
Je repars une heure plus tard afin d'aller chercher Léna à l'école. Plus de places de stationnement et je dois effectuer 2 fois le tour du quartier.
Du calme, ma tension, du calme!
Je retrouve Léna, très enrhumée et le nez tout rouge des mouchages successifs.
Elle m'informe que la grève se poursuivra vendredi et que la cantine ne fonctionnera pas. Il faut vite trouver une solution.
Départ vers 10h pour l'hippodrome et le centre UCPA. Je souhaitais, j'espérais secrètement que Léna, fatiguée, demanderait à rester ici, au chaud mais je me suis trompée.
Une journée normale donc. Yalla!
Image: https://business.facebook.com/yallaenavantasbl/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

1 commentaire:

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...