Humeur de ma nuit

Et me revoilà, fidèle au poste! Je n'ai pris aucun médicament hier soir et une crise d'angoisse pointe son nez. On m'a demandé de tenter de définir le ou les déclencheurs mais que répondre? Je n'en ai aucune idée.
Prenons l'exemple de cette nuit: Ma vessie m'a réveillée. Ok. J'ai bu mon bol de boisson chaude devant une série que j'apprécie et la crise a débuté. Mais quel peut être le déclencheur? Il n'y en a pas ou alors il est si bien caché qu'il me faudra gratter pour le découvrir.
Hier fut une journée blanche pendant laquelle je me suis consacrée au sujet qui m'est cher et que je connais le mieux: MOI!
Mon estomac était encore en vrille depuis la veille et je n'avais pas faim. Une légère nausée me traversait comme une houle à chaque évocation de nourriture donc je me suis abstenue.
Léna devait arriver hier soir mais la seconde journée passée avec ses cousins l'avait épuisée et elle préféra dormir chez elle. Je comprends.
Ce matin, c'est donc sa maman qui sera de corvée en l'amenant chez moi avant de retourner travailler. Ah la charge mentale d'une maman célibataire!
Un vent violent souffle, malmenant les arbres fruitiers du jardin. Je suis en guerre contre de monstrueuses tourterelles, venant dévaster les cerisiers. Elles ne redoutent personne. Un claquement de mains impérieux les fait fuir puis elles reviennent aussitôt pour se gaver.
L'an passé, elles vidèrent le premier cerisier à produire en seulement quelques jours.
Je suis quotidiennement surprise par la taille des oiseaux. Ce confinement n'aura pas fait grossir que les humains: les pies sont grosses comme des Messerschmitts et les pigeons ont la taille du Air Force One.
Ce Lundi verra Léna revenir et nous repartirons pour la classe à la maison. J'espère seulement arriver à comprendre les demandes de son institutrice.