jeudi 18 juin 2020

Humeur de ma nuit

Economie | Carrefour, le nouvel atout du Carré de Soie



Je suis seule cette nuit et peux me déplacer dans l'appartement sans crainte de déranger, de gêner. Sauf ma voisine du dessous. Lorsque je l'interroge sur les éventuels désagréments bruyants liés à ma vie hors horaires, elle me rassure et se contente de répéter que tout va bien.
J'accepte de la croire.
Hier fut difficile. Des chutes de tension me transformant en flanelle, je dois faire de gros efforts pour assumer le quotidien. Je patiente encore 2 semaines afin de vérifier si cet état perdure ou n'est que passager puis j'en informerai le cardiologue. La posologie de mon traitement est peut être inadaptée?
La journée d'hier fut dépendante de Léna: les devoirs le matin qu'elle fit seule et sans trop rechigner, la préparation du repas, surveiller sa toilette car elle est déjà ou encore à l'âge où se laver lui paraît inutile, partir pour le centre équestre à Vaulx en Velin, la lâcher à l'entrée de l'hippodrome (les intempéries avaient fait fermer l'hippodrome qu'on ne pouvait plus traverser et il fallait emprunter les souterrains. Ce que je ne puis faire pour le moment car mes genoux sont trop douloureux).
Retraverser le centre commercial afin d'effectuer quelques achats au Carrefour Market, m'indigner du peu de gens portant un masque, remonter au second étage en ployant les épaules sous le poids des sacs, tout déposer jeter dans le coffre et m'écrouler sur le siège. patienter en tentant de joindre le centre équestre (14 appels infructueux!) puis redescendre, retraverser l'allée principale, entrer pour commander un café et m'installer en soupirant en terrasse, pester car les premières gouttes d'un orage commençaient à tomber, me replier à l'intérieur de la boutique et m'énerver devant la quantité ridicule de café dans le minuscule gobelet en carton (1,60 euro tout de même pour juste tremper ses lèvres dans un breuvage chaud!), retraverser l'avenue et m'asseoir sous la pluie sur le seul banc disponible à l'entrée de l'hippodrome, patienter 20 longues minutes et la voir arriver, volubile et ravie, traverser l'avenue et remonter, une fois encore, l'allée du centre commercial, regrimper au second étage et m'écrouler enfin derrière mon volant!
Une demi-heure de route pour découvrir mon propriétaire garé à ma place et discuter un peu avec lui, monter à l'étage en grimaçant et ôter mes vêtements avec jouissance.
Et la journée n'était pas terminée!
Faire cuire des crêpes pour le goûter, faire couler le bain de Léna (le seul moyen d'être certaine que de l'eau touchera son corps), m'assurer que les vêtements qu'elle choisit sont propres, vérifier que son paquetage est bien fait et attendre. Attendre la venue de sa maman après une longue journée de travail.
A 19h15, j'étais seule! Portes closes, je savourais ma solitude mais la fatigue l'emporta. Le stade avait été envahi par des intrus pensant que le Covid ne les frappera pas, le fils des voisins malveillants s'amusa à faire pétarader sa moto sous nos fenêtres afin de bien montrer qui était le chef ici et la soirée débuta donc dans un énervement nuisible à mon moral.
Je décidai de mettre des boules Quiès et de m'extraire des bruits du monde.
Départ tout à l'heure vers 8h afin de récupérer Léna pour la déposer devant le portail de l'école. Et j'aurai ma journée pour moi toute seule. Repos total afin de reprendre des forces.

1 commentaire:

  1. En clair et pour faire court: T'as fait les courses pendant le dada Léna, le café était dégueu, tu ne t'es pas faite draguée car il pleuvait, et tes voisins sont toujours aussi charmants. Belle journée Bizen

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...