Ensommeillée. Un recouchage vers 6h suivi d'un court sommeil, vite stoppé par Léna qui me chatouilla sous le menton en souriant largement et en gloussant.
La journée risque de paraître interminable.
Hier fut pluvieux, la matinée sereine et Léna partit passer l'après-midi avec sa maman. Je bénéficiai alors d'un court épisode solitaire bien agréable.
Puis son retour puis le repas puis la soirée qu'elle tenta d'étirer car point d'école ni de devoirs. La quantité de devoirs a été divisée par 5 depuis qu'elle est retournée en classe. Je souffle enfin et plus de disputes, de conflits d'horaires et de temps consacré aux corvées scolaires.
Ce matin est calme. Elle joue en chantonnant et créant de petites scènes. Moi, je pianote mais mon cerveau se projette déjà vers la suite. La toilette. Me laver les cheveux ou pas? Il fait froid. Poser quelques bigoudis ne m'enchante pas mais où trouver le moment de le faire?
Cet après-midi sera consacré à son cours d'équitation. Je galope, moi aussi, mais après le temps.
L'extérieur me met hors de moi. Les manifestations actuelles m'exaspèrent tant elles partent sur de mauvaises bases. Les vociférations et insultes des uns et des autres me paraissent si vaines.
Quant à l'ambiance dans ma résidence, elle est morose et à l'aulne de celle que nous vivons à côté.
Juste envie de fermer les écoutilles et de partir. Le palais idéal du facteur Cheval me séduit tout autant que l'exposition sur les "correspondances d'Agnès Varda". Seulement voilà: nouvelles dispositions post confinement et il faut désormais s'inscrire pour retenir date et horaire. Je le ferai, je le sais, mais qu'il est désagréable de modifier ses habitudes.
http://www.facteurcheval.com/
http://www.facteurcheval.com/expositions/exposition-2020.html
la Quinqua qui galope... je me marre que dis-je je me gausse bizen
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