mardi 11 août 2020

Humeur du jour

✓ Vivre ensemble - CUILLÉ


Je traîne, je traîne, je prends mon temps sans m'en apercevoir. La fatigue liée à cette chaleur qui perdure a du mal à s'évacuer. J'arrive à me rendormir en fin de nuit mais le sommeil n'est pas reposant.
Il fait déjà 24° et nous ne sommes qu'en début de journée.
Et tac! Je viens d'exploser un moustique qui a eu l'outrecuidance de prendre mon front pour un garde-manger.
Levée un peu avant 7h, je dégustai mon premier bol de Ricoré devant la télévision. 6h58? Allez, pour une fois, je tente les actualités de 7h.
J'ai eu tort. Tant de boue, de morts, d'horreurs qu'il fut difficile à mon cerveau de déconnecter et d'effacer certaines images.
Hier fut tranquille. Courses le matin pour ma fille et pour moi. Elle a été si secouée par ses récents problèmes de santé qu'il me sembla naturel de donner un coup de main.
Rentrée vers midi, au moment où la sueur coule, dégouline, où les vêtements collent au corps.
Je portai ses sacs de courses à ma fille en début d'après-midi, à son retour de travail à l'hôpital puis retour pressé chez moi. J'ôtai mes vêtements et savourai ma nudité près du ventilateur poussif et bruyant.
Un long appel matinal de cousine Claire me fit plaisir même si les nouvelles n'étaient pas bonnes. Je l'aime, cette cousine et j'ai tant de souvenirs de nos repas partagés et des rires spontanés. On s'entend bien, on se comprend même si nos vies ne furent pas liées régulièrement.
La résidence est immobile sous le soleil. L'absence des voisins malveillants fait toute la différence mais nous savons bien que cela aura une fin.
Hier soir, eut lieu un petit miracle: un ciel qui se couvrit, des grondements du tonnerre dans le lointain et une longue averse toute douce qui donna l'impression d'un air moins étouffant. La foudre tomba même pas loin d'ici.
Evidemment, cela ne pouvait pas durer: une troupe d'enquiquineurs franchit le portail du stade malgré l'interdiction officielle et vint jouer. Sifflet d'un arbitre d'occasion, cris des joueurs. Ils se moquent des consignes et agissent selon leurs envies. Le "vivre ensemble" s'effrite..
Je vais profiter de ce début de journée pour évacuer les sacs triés par Léna. Elle a vidé la chambre des jouets cassés, a fait un tas de jeux à donner et un de ceux à jeter. J'ai apprécié car elle l'a fait spontanément. Il me reste maintenant à finaliser sa bonne action.
Je dois reconnaître que l'envie et l'énergie manquent. Allez, Martine, on se booste, on bouge!

http://www.cuille.mairie53.fr/vivre-ensemble-

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

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