vendredi 30 octobre 2020

Humeur du jour





 Et bien, nous y voilà! Une porte vient de s'ouvrir sur une longue période pendant laquelle il faudra se réinventer. Dans ma tête tourbillonne la longue liste de choses prévues avant le confinement puis vient le sourire. Je réalise qu'à part 2 ou3 priorités, ma liste n'est pas urgente. Ce sont des choses que je n'aurais peut-être pas réalisées pendant ce mois de Novembre donc cela attendra. Et sans regret ni remords.

Seule la sortie pour me rendre au cimetière dans l'Ain me pose problème. Sera-ce autorisé?

Hier fut dédié à Léna avec un soupçon d'amertume en arrière-plan. Loin des yeux pendant de longues semaines. J'ai envoyé un message d'amour à mes enfants et chacun y répondit à sa façon. Ma superbe Anaïs passa me voir et ce fut une heure chaleureuse, dense, intéressante. Je vis Sandra en coup de vent, tant elle arriva en retard, usée par sa longue attente dans les bouchons d'un soir de pré confinement.

Mathieu devant faire face à une très longue journée de soins infirmiers, est anxieux de connaître la réponse à une éventuelle infection. Il me rassura en précisant qu'il était quand même allé courir pour se défouler.

Et toujours la coupure entre gens de bonne volonté, prêts à tout faire pour s'en sortir sans dégâts, et la frange de complotistes de tous styles. Je suppose que nous devrons supporter cet état pendant un bon moment tant chacun est arc-bouté sur ses convictions.

Et Nice! le dégoût, la colère, l'incompréhension devant ces attaques immondes. Ce sont des jeunes ayant été accueillis par le pays et qui l'attaquent lâchement en se cachant derrière la religion. Le dégoût car, en suivant quelques forums, la haine anti française transpirant dans certains commentaires dégouline librement. 

Soupir.

Je n'ai pas été gênée de me réveiller un peu après 2h. Je n'ai rien de prévu donc mon temps sera découpé à ma convenance. Je me recoucherai certainement et je vais garder le sourire.

Je ne peux agir sur cette situation, excepté en vivant au mieux mon quotidien. Et je ne veux pas me laisser submerger par l'anxiété comme au printemps dernier.

Ma fille évoqua les contaminations nombreuses à l'hôpital dans lequel elle travaille. Elle parla de la fatigue généralisée mais de l'obstination de tous les soignants à faire bien leur travail. Personne ne recule ou s'esquive.

J'appris que beaucoup de soignants ont été ou sont encore infectés mais que la reconnaissance de la maladie professionnelle a été supprimée.

Où sont les belles promesses destinées à calmer la foule? 

Et que les tests sur les soignants ne sont plus réalisés car trop coûteux.

Je suis révoltée.

https://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-3303.php



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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...