Je tends l'oreille et n'entends plus le ronflement de ce vent fou qui nous secoua hier et pendant la nuit. Un bruit effrayant, assourdissant et difficile à occulter. Je m'endormis un oreiller sur la tête afin de diminuer ce bruit lancinant et stressant.
Hier fut triste, moche et sous une météo plombante. Un ciel uniformément gris blanc, la pluie, ce vent du diable et quelques passages neigeux.
Ma fille vint me chercher vers 17h et la voiture prit la route de l'Isère. Nous avons traversé de très jolis villages illuminés et scintillant de 1000 feux et roulé sur des routes à nids de poule pour arriver à Ste Baudille de la Tour.
Nous y avons retrouvé Léna, radieuse et enjouée mais fatiguée. Dans la voiture bien chauffée, le silence nous indiqua rapidement que le sommeil la gagnait. Nous frôlâmes la centrale du Bugey, exhalant des nuages de vapeur d'eau et brillante des feux sur ses tours et nous dirigeâmes vers Lyon. Et la pluie, toujours cette pluie entêtante!
Je grimpai rapidement chez moi afin de donner une pizza à Léna pour son repas du soir. Sa mère m'écrivit plus tard: "elle a découvert ses jouets, mangé la pizza et nous sommes toutes les deux devant un film. C'est la félicité pour elle!"
Et aujourd'hui, repas familial dans le respect des gestes barrière...évidemment! 6 adultes plus 3 enfants. Ce sera plus compliqué mais l'envie de nous revoir est forte. Je vais aller empaqueter les livres achetés pour les plus petits et me préparer à cette journée.
Retour avant le couvre-feu donc je n'écrirai rien de plus aujourd'hui.
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