mardi 8 juin 2021

Humeur du matin

 Matin lumineux, fraîcheur relative qui m'a incitée à enfiler ma vieille robe de chambre, nez qui coule et pas le moral. J'en connais la raison.

Hier débuta en trombe. Mon rendez-vous chez ma jeune et ravissante doctoresse se déroula à merveille: je vais très bien, j'atteindrai bientôt les -15 kgs, ma tension était normale et ma doctoresse me félicita. Elle m'encouragea dans mon projet de m'inscrire dans une salle de sports voisine, salle qui propose des coachs aux gens malades et à ceux qui veulent perdre du poids. Entre autres!

Me voilà donc nantie d'un beau certificat médical.

Retour à la maison, repas sain et de nouveau, le départ. Direction Meyzieu afin d'y retrouver mon adorable pédicure. Elle fait du bon travail et est si agréable que j'accepte de parcourir de nombreux kilomètres pour la voir. Je ne fus pas déçue: discussions, rires, souvenirs, restaurants. Je fus surprise de la voir se relever et nettoyer son matériel. Il faut déjà partir? 😃

Je continuai ma route jusqu'à Pusignan dans l'espoir d'y voir Nicolas mais il était au golf. Ne pouvant patienter plus de temps, je déposai le sac pour lequel j'étais venue et je repris la route. L'arrêt suivant chez mon amie Josiane à Meyzieu et retour.

J'avais oublié d'emporter quelque chose et je dus parcourir de nombreux kilomètres supplémentaires.. Quelle buse!

Je ne pus donc, comme prévu, m'arrêter à Feu Vert pour fixer un rendez-vous. Je dois faire vérifier mes pneus et j'ai quasiment 1 an de retard sur le planning. J'ai si peu roulé pendant cette année que le rendez-vous prévu fut repoussé. Là, je me sens en danger et je dois régler le problème.

Ma soirée fut difficile. 2 nouvelles se télescopèrent, 2 annonces sans commune mesure mais qui me perturbèrent de manière inattendue.

Coline est bouleversée par la mort imminente et annoncée de son petit chien. J'aime beaucoup cette petite bête. La savoir dans cet état et voir sa maîtresse si abattue, me perturbe et me renvoie à mon propre chagrin lorsque notre chienne mourut..

Une seconde nouvelle me jeta dans un abîme de détresse. Une amie d'enfance a perdu son mari samedi dernier. Il s'est effondré et rien ne put le ramener à la vie. 70 ans! Et cette annonce qui suivit la première, me propulsa dans l'angoisse. Je pris soudainement conscience de la possibilité de ma propre mort. J'ai 71 ans, lui en avait 70. Je vous jure que je ne pense jamais à mourir, je vis, j'avance, je bouge, je suis mais là, je percutai un mur. Ce mur me perturba au point de ne pouvoir m'endormir. Je dus me relever, boire un bol de lait de riz/ coco bien chaud tout en tentant de me distraire devant la télévision.

Aujourd'hui, Coline et moi avions prévu de manger ensemble mais j'ignore si elle aura la force et l'envie. Trop de larmes en ce moment. J'attends un peu avant de l'appeler afin de décider de ce que nous ferons.

Ma tête est emplie de myriades d'idées tristes et gaies, de projets, de bouleversements, d'hésitation entre gaieté et tristesse infinie. Je dois me reprendre.


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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...