Humeur du jour

 Nom de D.. de p... de b...de m...!

Pardonnez cette litanie grossière mais ça défoule. Le chantier voisin a commencé vers 8 h ce matin. Pas un jour de congé, pas un jour de silence total! Une plaie d'Egypte que cette maison éventrée, entièrement démembrée et refaite selon les désirs des nouveaux propriétaires. Les équipes d'ouvriers s'y succèdent en alternance avec des camions de livraisons, des mini grues etc au milieu des hurlements des artisans désirant se faire entendre et comprendre malgré le bruit ambiant.

Bref, je pensais naïvement pouvoir être tranquille ces deux jours mais j'ai eu tort.

Je viens de traverser un "up and down" de toute beauté.  La journée de l'intervention fut optimiste et sans problème. Mon mental naviguait dans les hautes sphères mais le jour suivant fut bien différent. Je subis les contrecoups de cette anesthésie: lever avec maux de tête, violents vertiges, maux de gorge et estomac dilaté et dur. J'avais tous les signes de l'écho des gestes médicaux.

Hier fut tranquille. Léna mangea avec moi. Nous évoquâmes le temps passé et nos fous-rires et je la reconduisis chez elle dans l'après-midi.

L'appel d'un ami perdu de vue depuis longtemps, me fit plaisir et contribua à me distraire un temps. Je raccrochai, l'esprit plus léger. J'étais contente.

La soirée fut agitée alors que je l'espérais silencieuse et sereine: des feux d'artifice et des tirs de mortier jalonnèrent les heures tandis que des envies de meurtre me submergeaient. Toujours le fameux vivre ensemble avec des gens qui refusent tout règlement, toute loi, tout respect des autres.

A minuit, j'étais toujours éveillée devant mon poste de télévision. Une nuit agitée, pas reposante mais il fallut bien affronter le quotidien. A peine levée, les travaux commencèrent. marteaux, perceuses, voix fortes. Soupir!

Le ciel est toujours désespérément gris et le vent souffle. 

Mon week-end sera clos. Je le veux pour me remettre de mes émotions.