QUINQUABELLE ou les imperfections parfaites!

 Suite. Un ballet incessant de véhicules arrivant ou quittant le camping. La pluie a créé des flaques gigantesques et des ornières et circuler à pied devient risqué. Nous profitons quand même, Coline et moi, de ce soleil bienfaisant tandis que Léna se dépense allègrement. Au bout de 2 heures, elle réapparaît, les joues roses et affamée. Retour au logement. Elle goûte tandis  que j’anticipe le repas du soir. Elle réclame des frites! Un snack et un restaurant cohabitent sur le camping. Je refuse car le réfrigérateur est plein et elle râle. Je tiens bon et elle va s’enfermer dans sa chambre. Une douche révèle que l’eau chaude risque d’ être optionnelle puis arrive le moment du repas. Coline vient le partager avec nous tandis que des dizaines de personnes vont et viennent devant chez nous. La discrétion ne semble pas de mise et c’est perturbant. La vaisselle faite, je saisis une revue pour me détendre. Léna passe me voir vers 21h pour me demander si elle pourrait sortir et aller se promener. Refus immédiat. Elle ne semble pas prendre conscience des risques. Nous nous couchons ensuite mais le sommeil tarde. Trop de bruits divers. Une famille perturbera longtemps le silence de la nuit et je la maudirai des dizaines de fois.