Humeur du jour

 Deux jours de retrait forcé. Fièvre et douleurs me tinrent compagnie et je décidai, contrainte et forcée, de me retirer dans mes appartements. Ne voir personne (d'ailleurs, je n'en avais nulle envie), éviter de sortir mais il fallut bien honorer mon rendez-vous chez le garagiste. La matinée d'hier fut difficile. Sans véhicule, il me fallut attendre un appel du mécano et je dus me résoudre à errer dans la petite galerie marchande du supermarché Carrefour de Vénissieux. Un double Expresso avalé (d'ailleurs, Joelle, je fis le parallèle avec ton expérience parisienne et les 5 euros de la petite tasse de café!).

Moi, je payai 2,30 euros le double café et j'eus la chance de m'écrouler, de m'enfouir dans un superbe fauteuil moelleux. Dégustation appréciée.

Je pris le temps de voir toutes les boutiques puis je m'assis sur un de ces sièges collectifs. Et là, je vis défiler quelques personnes atypiques et désirant parler. La solitude est pénible à supporter pour beaucoup et une discussion n'engage à rien. Le temps passa rapidement avec ces interlocuteurs inattendus et il fut l'heure de retrouver Betsy, ma fidèle (? pas sûr!) Yaris rouge chilien.

Retour rapide chez moi où je pus ôter mes vêtements et remettre une chemise de nuit. Je vieillis, je vieillis. Traîner en vêtements confortables est devenu un vrai plaisir.

Le chantier fut tout sauf silencieux et je pus me reposer grâce à des boules Quiès.

Après-midi épuisé, atone.

Ce matin, la fièvre est repassée en dessous de 38 et j'apprécie. Les douleurs tête et gorge sont toujours présentes mais j'ai ressorti mon arme fatale: mon trio d'huiles essentielles + miel de thym. J'espère qu'elle arrivera à exterminer ces germes et virus inopportuns.

Le ciel du matin ressemble furieusement à celui d'hier. Un beau bleu vite gommé par des nuages annonçant des chutes de pluie.