Début d'après-midi calme. Il pleut. Les grondements du tonnerre me tirèrent de ma sieste et bien au chaud, j'écoutais et regardais tomber la première grosse averse. Je réalisai une fois de plus combien être à l'abri est primordial.
Remontons le temps, voulez-vous?
Hier matin, de nombreux coups de fil puis je me préparai pour l'expédition contrôle technique. Arrivée quelques minutes avant l'heure officielle mais comme j'étais la seule cliente, ma voiture partit immédiatement à l'atelier. Revenez dans 45 minutes! Okay!
L'air était doux sous un soleil printanier et je parcourus la centaine de mètres jusqu'au magasin Chaussea. L'été est là avec toutes ces chaussures ouvertes, ces sandales, ces nu-pieds. Un petit secret à révéler? Le pied est la partie du corps que je déteste le plus. Je suis incapable de montrer mes pieds, de les exhiber dans des sandales. Je ne porte jamais de chaussures ouvertes. C'est grave, docteur?
Mais j'ai quand même parcouru les allées en m'imaginant avec ça ou ça aux pieds mais cela n'ira pas plus loin.
Retour dans la salle d'attente du contrôle technique où, après avoir parcouru les quelques revues proposées, je piaffai d'impatience. Une grosse boule au creux de l'estomac en redoutant de mauvaises nouvelles donc des dépenses imprévues mais le garagiste revint en souriant. " Tout va bien!"
Il m'annonça que je devrais changer l'essuie-glace arrière ainsi qu'une ampoule de stop arrière. Il me proposa de passer directement chez Norauto à côté afin de m'éviter les frais d'une contre-visite. Ce que je fis illico et zou, Theo s'occupa de changer ce qui devait l'être. Je réglai et pus prendre le chemin du retour.
Insomnie la nuit dernière et comme je m'ennuyai, j'ouvris les volets roulants et restai plusieurs minutes à admirer la vue. Les routes descendant des collines étaient éclairées et quadrillaient joliment l'espace. La gare était illuminée comme chaque nuit, offrant la vision des trains bleus locaux gentiment garés, et quelques fenêtres indiquaient que je n'étais pas seule à ne pas dormir.
Ce matin, l'air était tiède et je décidai de descendre vers la vieille ville. Un arrêt à la pharmacie puis j'arpentai lentement les rues pavées et quasi désertes. Des papas et des mamans, poussant leur progéniture ou dégustant un croissant à une terrasse de café. J'étais ravie de ces moments sereins.
Retour à la résidence où les déménageurs ne cessent leurs allées et venues. Les lieux se remplissent.
Les grondements du tonnerre me tirèrent du sommeil tout à l'heure mais le soleil est de retour et sèche le carrelage humide de la terrasse.
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