Humeur du matin

Rassurez-vous: je ne suis jamais bien loin! Je vis désormais en compagnie d'une petite lutine remuante et je comprends maintenant les remarques de ma fille. Durant le confinement, elle se plaignait de n'avoir pas le temps de faire autre chose que de surveiller le travail scolaire de Léna. 3 heures chaque matin et autant l'après-midi. L'institutrice de la demoiselle n'a pas chômé.
Beaucoup, beaucoup de travail et il fallut suivre et s'adapter.
Je mis du temps à comprendre le fonctionnement de cette institutrice et je ne suis pas encore certaine d'y être arrivée. Après cet intermède blogguesque, savez-vous ce que je ferai?
Je prendrai la pochette des devoirs faits et je corrigerai ce que je n'ai pas encore vérifié. Nous devrons aller à l'école cet après-midi. L'institutrice nous a donné rendez-vous entre 14h30 et 15h. Nous devrons rendre la pochette de la semaine dernière et récupérer la suivante. Je n'ose calculer la quantité industrielle de photocopies faites ces derniers mois.
Chapeau, Maîtresse! 👍
Hier matin, après le lever tardif de Léna, il fallut se presser pour partir vers 9h30. Direction les magasins avec la corvée de masque et la chaleur associée.  On manque vraiment de souffle derrière cette barrière et la légère appréhension est difficile à endiguer.. J'ai la sensation d'être en danger et ce que je prédisais en début de confinement se confirme: l'autre fait peur, l'autre devient un danger potentiel. On guette du regard si le voisin porte un masque ou pas. Terrifiant!
De retour en fin de matinée, il fallut préparer le repas qui fut suivi d'une sieste puis des heures de classe à la maison. Je ne sais même plus à quelle heure nous avons terminé, aussi fatiguées l'une que l'autre.
Ce matin, ce sera la corvée de ménage en attendant la livraison de colis pour le mariage de mon fils.
Allez, au travail! je plonge dans les fiches d'Histoire, de calcul mental, de grammaire. Avec entrain, s'il vous plaît!
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