samedi 29 août 2020

Humeur du jour

Matin sans obligations. Je m'étonne de mon aptitude à "glandouiller". Après une journée folle, j'avais décidé de ne rien faire aujourd'hui et/ou demain. A voir.
Une nuit en épisodes de différentes longueurs et l'étonnement devant la fraîcheur matinale. Comment expliquer le plaisir des frissons et de la robe de chambre que l'on cherche avant de l'enfiler avec volupté? Et oui, j'ai revêtu cette vieille robe de chambre grise, informe, trouée mais chaude.
Un très léger soleil émerge depuis quelques minutes mais l'on sent que les pluies ininterrompues d'hier ont laissé des traces.
Hier fut exténuant mais riche en menus plaisirs.
Lever matinal, ménage et cuisine. Les plats devaient plaire aux petits. Je me suis engagée dans une recette inhabituelle: un flan de courgettes au gorgonzola et des pâtes fraîches.. 



Le petit groupe arriva vers 11h30 et les adultes repartirent presque immédiatement pour se rendre à la levée du corps puis au crématorium.
Aucun problème majeur avec les petits, hormis quelques disputes habituelles. Ils sont tout le temps ensemble et fonctionnent sur le mode "je t'aime, je te déteste". Je sais qu'ils attendent impatiemment la rentrée scolaire pour retrouver leurs amis et jouer avec d'autres enfants.
Lucie dévora les pâtes mais ne fut pas conquise par mon flan salé et Gabriel n'avait pas envie de manger.
Vers 14h30, les adultes revinrent et s'exclamèrent en choeur "on a faim! "
On sortit les assiettes, les couverts, on mit le flan à réchauffer et je débouchai une bouteille de vin.
Anaïs étant venue voir ses neveux, elle se joignit au groupe et nous nous retrouvâmes à 5 autour de la table. Ce fut très gai et les sujets de discussions défilèrent. Une réaction aux douloureux moments qu'ils venaient de passer?
Les petits venaient de passer 3 jours chez une marraine, près de Mâcon. Ils avaient beaucoup joué, bougé et étaient fatigués. Les parents décidèrent de repartir et toute la troupe s'envola en même temps. Je fermai la porte à clé et me retrouvai seule, face au désordre. Mettez 2 petits dans une chambre/salle de jeux et vous comprendrez!
Je décidai de fermer la porte et de repousser le rangement du chantier à aujourd'hui.
"Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
..........
Ô Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !"
Merci Mr Victor Hugo!
Et croyez-le ou pas, je n'ai toujours aucune envie de ranger ce désordre. Cela viendra sans doute, peut-être?
Je savoure le fait de choisir ce que je ferai, de décider si je le ferai ou non. Liberté, liberté chérie...
Je ne me mets aucune pression: mon repas de midi est prêt: les restes du flan de courgettes et de la salade.
Merci à Michelle pour ses commentaires. Oui, je suis cap! Et merci à Coline aussi!
Quant à Marjo, je veux lui répondre que je me fie toujours à mon instinct. Ce jeune homme semble ravi de discuter avec tous les clients prenant le temps de s'arrêter mais sort toujours le même discours. Il expliquait l'année passée qu'il allait faire ceci et cela, ressortait les mêmes explications il y a 2 jours et cela m'intrigua. Je crois qu'il est bien ainsi, que ces nombreux contacts, monnaie et plats donnés le satisfont. J'avais discuté 2 fois avec lui l'an dernier et j'ai vu que rien n'avait évolué. Est-ce volontaire ou pas? Je l'ignore.
A suivre! 
Sandra et Léna sont rentrées un jour plus tôt que prévu: les conditions météorologiques ayant changé dans le sud, rester enfermée dans une chambre à cause de la pluie, n'était pas une solution. J'ignore quand je retrouverai Léna, si je la garderai lundi ou pas. J'attends mes instructions.

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...