vendredi 11 septembre 2020

Humeur du jour

Et me revoilà, sortie brusquement de mon horloge comme le coucou suisse.
De la fatigue, des gardes d'enfants, quelques petits soucis et le manque d'énergie et d'envie. Mon ordinateur, pas ouvert ces derniers jours, montre les mêmes symptômes que moi: il rame et traîne.
J'ai donc retrouvé Léna mardi soir. Une cohabitation calme jusqu'à l'heure du départ mercredi vers 16h. Passage à Montchat afin de récupérer son amie Maéline et en profiter pour faire la connaissance de la maman. La route à l'aller fut simple. J'avais anticipé en me rendant sur le site Mappy mais les énormissimes embouteillages n'y avaient pas été annoncés. Les petites piaffaient sur les sièges à l'arrière car il fallait impérativement être sur place à 17h!
Oh, du calme, les filles! Ma voiture ne peut encore pas voler au-dessus des autres. Nous sommes miraculeusement arrivées 2 minutes avant l'heure fatidique. Elles m'indiquèrent un petit local où attendre avant de courir jusqu'aux écuries. Un fauteuil avec coussin fort sale mais coussin quand même, accueillit mon fessier. Des ouvertures permettaient aux familles de suivre le cours. Une nuée de mouches tournait autour des spectateurs et les moustiques ne tardèrent pas à me repérer. J'en étais sûre!
Le cours précédent s'acheva et la monitrice changea en accueillant les autres cavaliers. Les familles entraient, sortaient au gré des fins ou débuts de cours.



Les chevaux s'arrêtèrent à un moment et une énorme tête brune s'encastra dans la fenêtre devant moi. J'en profitai pour caresser le dessus des naseaux puis il entra la tête et posa le museau sur mon genou. Attendrie, je laissai faire jusqu'au moment où il tenta d'avaler mon téléphone portable. Ca non!
La cavalière s'en aperçut et tira sur le mors. Ouf!
La petite fille dont vous apercevez la silhouette fut le sujet d'un moment désagréable. Ayant terminé son cours, elle déboula avec père et soeur, força le passage et s'installa devant moi. Plus de vue sur le manège. Je la secouai un peu et elle se poussa non sans me donner au passage, un léger coup de cravache. J'étais ahurie par le sans gêne et l'absence de réaction du père. La suite vaut son pesant de cacahuètes. Elle s'assit carrément sur mes genoux et je n'eus pas le temps de réagir. Le père donna le signal du départ et elle quitta brusquement mes genoux. En baissant les yeux, je m'aperçus qu'elle avait fait pipi et que mon pantalon était trempé. Je dus faire une de ces têtes!
Les personnes présentes furent l'objet de mes attentions. Un autre petit théâtre. Entre la grand-mère en tablier de cuisine et claquette, manifestement épuisée et pas ravie d'être là, des parents bobos chic, des mamans donnant à voix haute des conseils à leurs enfants en cours sans se soucier des regards furibonds du professeur, une grand-mère qui fit tomber ses lunettes de l'autre côté et qui dut appeler la monitrice...bref, je ne m'ennuyai pas.
Les filles ressortirent à l'heure prévue après avoir guidé les chevaux et les avoir nettoyés. Je me trompai évidemment d'autoroute et pris la direction du sud de Lyon. Je retrouvai mon nord et déposai les cavalières l'une après l'autre avant de réintégrer mes pénates vers 20h15. J'étais lessivée, rincée, épuisée.
Hier, alors que j'avais décidé de me reposer tant c'était crucial pour ma santé, un appel de l'école de Léna m'informa qu'elle était malade et qu'il faudrait venir la chercher. Panique à bord. Je me préparai en un temps record et parcourus le chemin jusqu'à l'école. 20 mn de route!
Je sonnai, allai me présenter au directeur. "C'est l'hécatombe!" me confia t'il puis il m'indiqua l'escalier pour rejoindre la classe.
Très calmement et gentiment, le maître masqué m'expliqua que 5 élèves étaient tombés brusquement malades et que ce devait être une gastro-entérite. Je ne cherchai pas plus loin et ramenai Léna chez elle.
Fichus 5 étages à monter lentement avec une Léna qui m'encourageait à chaque palier: " allez, mamie, t'es la meilleure! Plus que 2 étages!"
La journée s'écoula calmement. Elle resta au lit et je pus me reposer un moment. Elle ne mangea pas. La prise de température ne donna rien mais mes enfants infirmiers pestèrent en m'expliquant que les symptômes gastriques sont des indicateurs chez les enfants atteints par la Covid.
Et qu'est-ce que j'y connais, moi?
Je suis donc inquiète. Je viens d'aller rechercher Léna mais ai conservé mon masque en suivant les conseils avisés. Ma fille a retéléphoné au directeur de l'école afin d'en savoir plus et le médecin traitant ne propose un rendez-vous que le 12 Octobre. Ben voyons!
Nous sommes perdues et en attente d'aide.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Choisir une identité, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...