Martine, le retour!
Retour en vrac après une énième nuit sans sommeil. Je suis bien tentée de mettre tous mes morceaux dans un sac, de secouer et de les sortir pour tout remettre à sa vraie place.
Après 2 nuits folles sous une tempête au doux nom de Barbara, la pluie prit le relais. Les nuages et la pluie! Un duo infernal qui ne console que par l'idée que les nappes phréatiques doivent en profiter, elles!
Il me fut impossible de m'endormir hier. De guerre lasse, je me relevai et campai devant le poste de télévision. J'ai avalé débats indigestes sur la Covid et l'islamisme avant de bifurquer vers des séries. Ce fut plus calme.
Des levers successifs toutes les 2 heures pour vider ma vessie et la décision de quitter mon lit vers 9h15. Je suis si peu habituée aux levers tardifs qu'une forme de honte me submergea. Fou comme l'éducation joue encore un rôle alors que j'approche de la fin. Et oui: dans ma famille, on se levait tôt et on travaillait tôt. Ne jamais traîner au lit, surtout, cela ne se faisait pas et c'est enregistré dans mon ADN.
Je fus silencieuse ces derniers jours car la présence de Léna est prégnante et demande des ajustements de ma part. Elle navigue entre mon téléphone portable et l'ordinateur. Je ne peux plus m'en approcher!
Et hier, après avoir laissé la demoiselle à son père, la fatigue s'abattit sur moi et je choisis de rentrer chez moi au lieu de batifoler dans les allées des boutiques. Je tournai le dos à l'ordinateur et ce, sans hésitation.
Mais ce matin, me voilà! Je dois décider de ce que seront ces 3 journées de liberté. Je vais aller plonger dans mon réfrigérateur et mes placards avant de décider si je pourrai subsister jusqu'à lundi avec ce que j'y trouverai. Ce sera sans doute déséquilibré mais je devrais survivre.
Je resterai donc cloîtrée et avec le sourire, pendant cette journée pluvieuse de samedi. Chaque jour l'un après l'autre. Aujourd'hui, ce sera ménage et lessives. Mots honnis mais je ne peux y échapper.
Piégée!
Et j'avancerai dans la correction de documents envoyés par F.! Ca arrive, ça arrive!
Merci à Pénélope Bagieu
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