Humeur de ma nuit

 Ouvertement ravie d'être ici. Réveillée, certes, mais au chaud, détendue et attendant le retour de l'envie de dormir. Tout va bien.

Hier fut familial, plein de joie, de rires malgré la lucidité plombante. Des adultes et deux petits, conscients d'être hors normes: plusieurs foyers différents même si chacun est hyper attentif et vigilant. Nous courions un risque.

La météo sur Lyon surprit tout le monde avant d'en apprendre l'origine. Le ciel d'un jaune extraordinaire était la résultante du sirocco en Afrique du nord et l'arrivée du sable sur la vallée du Rhône..

Le repas commença tardivement car Sandra devait travailler jusqu'à midi à Lyon et la circulation dense, étonnante pour un Samedi, nous ralentit un peu.

Nous fûmes accueillies par les enfants, sautant dans les bras de chaque nouvel arrivant. Les discussions s'entrecroisaient entre la cuisine et le salon, au rythme des allées et venues de chacun. Mon fils sortit la bouteille de Ricard et du vin rouge pour les amateurs tandis que nous dégustions les nombreux plats proposés pour l'apéritif: sablés au parmesan, endives farcies au mélange sardines/St Moret, pruneaux au lard. Tout fut englouti au milieu des plaisanteries.

Le repas avait été concocté par ma belle-fille comme d'habitude. Ils bénéficient dans l'ouest lyonnais d'un maillage de maraîchers, producteurs, éleveurs leur permettant de manger local.

Au menu: salade verte locale, agneau de Sisteron servi avec des cubes de potiron cuits au four et des frites de polenta. Plateau de fromages locaux et deux superbes gâteaux faits maison: un au citron/chocolat blanc et meringue plus un "tube coco/mangue" d'après la recette de Christophe Michalak. 

Inutile de vous expliquer que nous étions repus et que nous nous dispersâmes ensuite entre les fauteuils et le canapé pour digérer lentement.

Le moment des cadeaux fut joyeux, entre sourires, satisfaction et excitation. Mon fils se vit offrir une journée en moto qu'ils coupleront certainement avec un cadeau de leurs amis: un week-end tous frais payés dans un hôtel de Tain-l'hermitage. 

Gabriel reçut de nombreux cadeaux et son sourire XXL valait tous les trésors du monde.

Le couvre-feu nous imposa un départ vers 16h45. Ma soirée fut sereine, immobile avant un coucher que les poules n'auraient pas envié: 19h30!