samedi 1 mai 2021

Humeur du jour

 Concert d'oiseaux avant même que l'aube ne pointe son nez et j'avoue préférer ces bruits à ceux de la vie urbaine. Le revers est qu'ils viennent au distributeur automatique que sont les cerisiers du jardin. C'est un numéro de haute voltige d'une nuée de volatiles que même les chats du voisinage ne font pas fuir.

 Le sol est humide des averses violentes des dernières heures et luit sous la lumière des réverbères de la résidence. Rien ne bouge, tout est immobile. 

Hier fut plus calme que l'avant-veille mais je réussis à maintenir le rythme. J'ai cédé à la tentation et ai commandé mes courses sur internet avant d'aller les récupérer au Drive d'Auchan. C'était un ballet ininterrompu de voitures venant chercher les commandes et je dus patienter, bien à l'abri de l'habitacle chauffé. Une pluie drue tombait et je bénis l'enseigne d'avoir prévu un toit au dessus des quais. Je pus, sans être trempée, remplir mon coffre des sacs chargés en duo avec le jeune employé fort aimable.

Il y eut, évidemment, la corvée de les remonter au premier étage de la maison. Activité qui sollicita mes genoux et c'est en grimaçant que je terminai ces allers et retours. Tout ranger et, enfin, prendre le temps de manger. Je réalise que mes jeûnes durent maintenant entre 18 et 19h d'affilée et ce, sans aucune contrainte.

Je pris dans la foulée le temps de retenir un mobile home pour la première semaine de vacances en Juillet avant que ma fille ne m'apprenne que l'école devrait finir le 6 Juillet. Soit les parents de Léna acceptent qu'elle termine son année scolaire le vendredi soit je serai obligée de remonter sur Lyon le mardi soir ou le mercredi matin. Je suis une buse. J'aurais dû me renseigner avant et vérifier les dates. 

Scoop: j'ai abandonné kettle et bandes élastiques! J'ai mal au cou et aux épaules mais cela ne me surprend guère. 20 ans sans faire de sport m'ont transformée en paquet de beurre mou. J'ai intégré que je dois y aller doucement et progressivement.

Je viens de regarder le second épisode de la série HPI. Je suis une HPI mais je reconnais avoir beaucoup perdu de mes capacités en vieillissant. La mémoire frémit, flanche et ne permet plus les exploits que je pouvais réaliser plus tôt. Un effet de plus à intégrer dans cette perte d'autonomie liée au vieillissement. Le bon sens populaire dit qu'il faut accepter mais j'en suis incapable. J'ai un ego surdimensionné et cela me détruit de l'intérieur de reconnaître ma fragilité et ce cerveau gruyère. 

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...