samedi 8 mai 2021

Humeur nocturne

 Votre correspondante de la nuit est fidèle au rendez-vous. La douleur au bras me tient éveillée et je m'en agace. Je tente le détachement, la respiration, la pensée positive mais en vain. Je renonce et vais laisser faire la nature. L'envie de dormir reviendra bien à un moment. Je me suis octroyé les 2 prochains jours pour me remettre. Pas de sorties, pas de visites, l'enfermement et le repos.

Hier fut fantasque météorologiquement: des alternances d'averses plus ou moins violentes et de passages ensoleillés bienvenus. Un remake des giboulées de Mars mais décalées dans le temps.

Je quittai mon domicile sous le soleil vers 9h30. Une circulation dense sur le périphérique sud et au bout de la route, un parking offrant des places. Le soulagement de n'avoir pas à tourner comme sur un manège en priant pour qu'une place se libère. 

Et je fus prise dans un tourbillon de personnes âgées voire très âgées, de vigiles, de soignants. Tout alla très vite. En quelques minutes, je me retrouvai fichée, vaccinée et patientant sur un siège avant de quitter le stade. Je retrouvai le soleil avec avidité avant de reprendre le chemin inverse.

Je préparai le repas en vue de la visite de ma superbe Miss, en formation pas loin de chez moi. Un bon repas (enfin, je l'espère) et un bon moment aussi. J'eus plaisir à la revoir après de longues semaines de séparation. Elle est magnifique et brillante. Fierté maternelle.

Elle reprit sa route en milieu d'après-midi et je m'offris un moment de repos. Cette vaccination génère du stress, de l'anxiété et on a tendance à s'examiner, s'écouter. Aucun signe visible notable avant la soirée. La douleur me réveilla vers 23h et je cours depuis, derrière le repos.

Le chantier me tint compagnie une fois encore avec cette fois, l'enlèvement des tuiles du toit et leur remplacement. 3 ouvriers ont oeuvré toute la journée et nous, voisins, dûmes en accepter les inconvénients.

Un bref passage sur les réseaux sociaux. Un nouveau message d'un inconnu. Dès que je reçois ce type de tentative de conversation, je cours fouiner et découvrir photos et/ou renseignements. Dans ce cas là, une seule photo et des détails invérifiables. Pour une fois, ils ne ressemblaient pas à ceux qui semblent tant plaire à ces messieurs: des essais d'humour en plaisantant sur leur lieu de naissance et de résidence. Par exemple, lieu de naissance: Ouagadougou, lieu de vie: Azerbaïdjan ou sur la lune. Je fuis très loin! 

Un passage sur Snapchat et le regret de l'avoir fait. Qu'ils sont pathétiques ces jeunes influenceurs, obligés de placer sans cesse des produits pour supporter leurs dépenses monstrueuses à Dubaï ou ailleurs. Courir devant et se montrer pour survivre. Savent-ils combien ils sont pitoyables ? Ils sont jeunes, beaux et les sociétés les exploitent. Dans 5 ans, de nouveaux visages et de nouvelles personnalités les remplaceront et ils ne seront que des coquilles vides poursuivant les sources de l'argent. Ils ne sont ni diplômés, ni détenteurs d'un métier, ni spécialement doués, ni avides de connaissances. Les seuls livres chez eux sont ceux d'une publicité récente: des coques vides aux marques connues. Ils ne sont rien et croient être.

Je frissonne. Un effet d'une température corporelle qui s'élève ou la fraîcheur nocturne habituelle? Je vais vérifier.

Et je suis contente: j'ai trouvé -du moins, je l'espère- un lieu de formation pour le Reiki. Je dois téléphoner Mardi au formateur. Les avis laissés par des pratiquants et patients sont excellents et il me reste à laisser agir mon instinct. Sa voix au téléphone me donnera les réponses.

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...