Humeur du jour

 Y'a du laisser aller Martine, y'a du laisser aller! Oui, je sais mais j'ai de bonnes raisons.

Départ à 8h ce matin pour aller faire le plein de mon réservoir à la station d'Auchan puis j'ai réalisé que le supermarché ouvrait à cette heure matinale et j'ai traversé le parking. Je voulais acheter quelques revues et des jeux pour les petits. Départ enfin par le Bd Bonnevay puis par TEO en pestant encore et toujours contre ces fous du volant, incapables d'obéir aux panneaux indiquant 70 km/heure. Le soleil brillait et il était plaisant de rouler, même au milieu de mini Fangio.

Arrivée chez mon fils à 9h30. Il était plongé dans la trésorerie de son cabinet médical et mieux vaut ne pas se tromper. Je me suis donc faite discrète en sirotant un café chaud. Gabriel regardait pour la énième fois, le reportage sur les chasseurs de tornades aux USA et me fit un cours magistral sur la formation de ces tornades. Je connais le phénomène mais ai tenu à écouter respectueusement les explications.

Il prit son sac à dos, enfila ses chaussures et nous partîmes vers St Germain Nuelles, bourg dont j'ignorais l'existence jusqu'à maintenant. Ma soeur a loué un immense gîte et y reçoit actuellement son fils et son petit-fils. Des pigeons voyageurs vivant à Southampton mais venus passer quelques jours en France après un voyage en Pologne dans la famille de la mère du petit. Vous suivez?.

 Je me suis extasiée devant la beauté de la région sous le soleil. Nicole m'a fait visiter le gîte et nous avons tranquillement discuté autour de la table magistrale trônant dans la grande salle. 14 personnes peuvent y prendre place. Mon rêve! 

Nous avons mis au point les différents menus et moments de réception des uns et des autres. Les petits ont joué dehors tandis que nous restions à l'ombre bienfaisante. Je n'en reviens pas d'écrire cela après tant de semaines de galères météorologiques. Oui, nous cherchions l'ombre!

Départ vers 11h30 et retour à Sourcieux les Mines. Nous y avons retrouvé mon fils toujours dans ses comptes, ordonnances, factures.

Lucie passait de sales moments à l'hôpital cardiologique et les parents ont prévu d'emmener les enfants au restaurant ce soir pour compenser ce temps de stress et d'angoisse.

Je les quittai pour refaire le chemin inverse. Je déteste cet itinéraire Marcy l'Etoile, Charbonnières, Tassin la demi lune etc mais l'autre itinéraire par le contournement Roanne-Lyon est soumis aux embouteillages à l'arrivée en ville.

En arrivant, j'eus la surprise de découvrir 2 ouvriers venant de garer leurs voitures sur le terre plein central et qui ne perdirent pas de temps. Dans la foulée, la perceuse et le marteau entrèrent en action. Sofia et moi nous désolèrent de ce cauchemar sans cesse renouvelé. Je rentrai manger et pas de sieste car croyez bien qu'une perceuse attaquant le mur commun vous interdit de fermer les yeux.

J'ai donc juré et ai lâché plusieurs fois et avec ardeur ma litanie "nom de dieu de putain de bordel de merde!". Je venais juste de lire un article conseillant de lâcher sa colère par des jurons et j'ai obéi sans hésiter.