dimanche 19 septembre 2021

Humeur du jour

 C'est l'écume aux lèvres que je débute ce post. Il fallut 12 minutes à mon ordinateur pour s'ouvrir! Je vais devoir lui ouvrir les entrailles pour opérer et retirer les tumeurs gênantes.

Free de son côté, est très instable quand il y a des intempéries. Il n'aime que le temps calme et étale et les clients doivent s'adapter. J'incrimine Free mais je devrais plutôt écrire France Telecom dont les fils et boitiers ne sont pas révisés..

Que dire de ces deux derniers jours pendant lesquels je restai silencieuse? Et bien, ce fut le choix de la vraie vie. C'est tout! 

Vendredi matin, péripéties en série autour de mon rendez-vous pour une mammographie. 1h30 perdues et beaucoup d'agacement devant cette société qui se désintéresse.

Après avoir petit déjeuné, je me prépare et sors ma convocation. Je ne remarque que l'heure: 8h20 alors que dans ma tête, c'était à 9h. Galopade et j'arrive à l'heure dite au centre de radiologie. Une longue file d'attente devant la machine à tickets. Mon tour arrive enfin et cette &é¤^* machine refuse 8 fois de suite ma Carte Vitale. De guerre lasse, j'avance vers la secrétaire, attends que le patient précédent ait quitté le siège et elle me prie de m'y installer. Je lui tends les documents et elle s'exclame que mon examen doit avoir lieu à l'Hopital Mermoz pas dans le centre. Je me décompose et bredouille que je prendrai un autre rendez-vous. Tout sourire, elle me répond que c'est inutile, qu'elle va simplement passer un coup de fil à sa collègue et que je n'ai qu'à m'y rendre. Je rembarque tout, galope jusqu'à ma voiture et je reprends la route. Mais, mais à 8h15, ce ne sont que feux rouges successifs et embouteillages. J'arrive en sueur à proximité et là, commence le chemin de croix pour trouver une place de stationnement. 2 voitures bloquent l'entrée du seul parking payant qui semble déjà bien plein. Une place me tend les bras dans une rue derrière l'hôpital. Je marche rapidement en grimaçant tant mes genoux sont douloureux.

J'arrive devant la large porte d'entrée vitrée qui s'ouvre comme la Mer Rouge devant les armées israéliennes (Exode 14:15-31) 

J'entre dans le sas et là, la seconde porte reste close. Je recule, je réitère, rien à faire. J'aperçois soudain un homme assis derrière une petite table dans le hall. Il m'aperçoit enfin et m'adresse un signe du bras agacé. Je comprends qu'il me faut ressortir et trouver une autre issue. La porte proche s'ouvre à son tour et je peux entrer. L'homme se lève, peu amène, et me pose des questions: où je vais, pourquoi et me demande mon Pass sanitaire. Une fois tout en règle, direction l'ascenseur. Second étage et la porte s'ouvre sur une cour des miracles où vont et viennent des dizaines de personnes de tous âges et de toutes nationalités. Je reste interloquée et immobile. Je repère un couple de personnes âgées se dirigeant vers une machine à tickets (encore!) et je fais de même. Ouf! Mon ticket 1147 en main, je vise une chaise où je m'écroule. De grands écrans montrent l'avancée des passages aux guichets et je suis soulagée de voir mon numéro qui s'affiche. Je m'avachis m'installe sur le siège, sors mes papiers. La secrétaire consulte son écran et m'indique que je ne suis notée nulle part. Elle vérifie ma convocation et me sort "ça arrive parfois. Il y a des erreurs!".

Je suis assommée. je pense alors naïvement qu'elle va quand même me proposer de me "glisser" entre 2 examens. Nenni! Elle me propose un autre rendez-vous le lundi 27. Je repars complètement à l'ouest, le cerveau vide et l'indignation ne viendra qu'ensuite. 1h30 perdues pour rien. De retour chez moi, je me repose une heure puis je prépare les sacs à emporter pour manger avec Nicolas. Tout se passe bien, sa présence me change les idées, nous discutons, rions, argumentons et je repars sous un soleil de plomb. 29° au thermomètre de la voiture

Hier fut familial et amical. Direction le village où réside la longue lignée du côté maternel. Claire m'a invitée à manger et je débarque dans son jardin fleuri en suivant une délicieuse odeur de cuisine. Elle a eu la gentillesse d'inviter 2 personnes que j'affectionne et apprécie: Danielle et Nicole. 

Repas entièrement maison: salade, poule au pot, fromages, compote et clafoutis aux cerises. Des échanges, des exclamations, des découvertes, des confidences, des rires, et la visite surprise de Clairette. La fille d'une des cousines aimées de ma mère, qui fut mon adorable propriétaire pendant 5 ans, qui dirige de main de maître 2 résidences pour seniors et qui est devenue Maire de Chazey sur Ain aux dernières élections. 

Avant d'arriver chez Claire, j'avais fait une halte émouvante au petit cimetière de Chazey sur Ain où reposent mes parents. J'adore ce lieu de calme et de silence, rempli de l'histoire familiale. Les fleurs déposées, les tombes familiales saluées, je profitai d'une halte à la Chèvrerie du Chausset pour effectuer le plein d'oeufs et de fromages tout frais.



Vers 15h, les paupières se fermant, elles partirent vers une sieste méritée et je dus reprendre le volant sous un soleil de plomb. Distribution des oeufs et des fromages aux amis puis je retrouvai mon domicile et ...les bruits du chantier!

Aujourd'hui, mes projets étaient établis mais une vague de vertiges me cloua pendant la nuit. Tituber et me tenir aux murs afin d'accéder aux toilettes, je déteste. J'ai donc averti les intéressés et je me reposerai. Rien n'est vraiment urgent.


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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...