Humeur du jour

 Une autre journée...J'en suis épuisée à l'avance...

 Ma journée d'hier fut difficile car trépidante. Vers 9h, passer au dépôt d'Emmaüs afin d'y déposer des objets divers, puis m'arrêter à la station service d'Auchan. Deux essais infructueux pour insérer ma carte bleue dans le nouveau terminal. Repartir passablement énervée et faire un arrêt chez Boulanger. Commander le robot cuisinier pour ma fille. Filer jusqu'à une autre station service où le terminal accepta enfin ma carte de paiement. Un long arrêt au magasin Paris Store. Le personnel toujours aussi peu sympathique et amène.

Rentrer chez moi, manger rapidement et charger le coffre de ma voiture. Repartir vers l'ouest lyonnais, m'arrêter pour saluer mon fils et déposer quelques objets puis rejoindre mon nouveau domicile. Et là, débuta le tourbillon des livraisons. Les livreurs du magasin But d'abord. Ils ne trouvèrent pas le bâtiment puis mon nom sur l'interphone. Ils pestèrent contre l'éloignement du camion et le chemin à parcourir. Le premier s'affala avec ma machine à laver en entrant dans le bâtiment car son "diable" buta sur la barre de sol. Tiens, d'ailleurs, je n'ai pas songé à vérifier si la façade de la machine avait été abîmée. Quelle cruche!

Je les accompagnai donc. L'un s'occupa de la machine à laver et l'autre de la cuisinière. Celui qui s'affairait dans la salle de bains m'appela et me dit qu'il ne pourrait pas installer la machine car le plombier avait fait une erreur. J'ai juré très fort et sans doute l'ai-je surpris. Le second livreur vint à son tour vérifier l'installation et repartit chercher des outils. Au bout de 5 minutes, ils revinrent m'informer en souriant, que tout avait été arrangé et que la machine tournait. Ne me demandez pas ce qu'ils ont fait! Je prie pour qu'aucune fuite n'en résulte.

L'installateur d'Enedis était arrivé entre temps et s'affairait devant mon beau compteur Linky jaune. Les livreurs de But, fort pressés, ramassèrent rapidement les débris de polystyrène et les plastiques, me fourrèrent le mode d'emploi entre les mains et me dirent: "le "monsieur" d'Enedis vous installera la cuisinière" puis ils détalèrent.

Nous nous retrouvâmes, ce jeune homme et moi bien embarrassés. Il était en retard, pressé mais eut pitié de moi. Nous tirâmes la cuisinière et il s'accroupit pour ôter les vis de la prise murale. Las! Il manquait un "sucre" pour terminer l'installation et ni lui ni moi, n'en avions un à disposition. Il repartit et je me retrouvai avec le carrelage rayé par les livreurs, du polystyrène partout et une cuisinière pas installée.

Je rassemblai mes affaires et repris la route. Je m'écroulai sur le canapé, bus un café et le tourbillon des appels téléphoniques débuta. Il était presque 19h lorsque je pus souffler. Pardon Coline, de ne pas t'avoir appelée mais j'étais dans un état de fatigue et de décomposition avancé.

Ce matin, départ vers 9h15 pour rejoindre mon diététicien. Je dois resserrer les boulons et recommencer à prendre soin de moi. A midi, je recevrai un jeune homme qui, je l'espère, débarrassera ce qui doit partir à la déchèterie. Il nous faudra trouver un accord sur le prix et la date.

Et cet après-midi, j'irai chercher le robot ménager de ma fille à Beynost. Je crois que je serai heureuse de m'étendre ce soir dans mon lit.