Bonjour. Le silence. Un silence involontaire dont je ne me rendis pas compte et je vous assure que c'est vrai. Des commentaires amicaux me firent réaliser que je m'étais éloignée de mon ordinateur.
La vie, le quotidien, le pratique, les envies me firent m'envoler, décoller de mon siège. Un siège d'ailleurs, qu'il me faudra rapidement changer car je suis assise sur un tabouret, quelques 20 à 30 cm plus bas que sur l'ancien fauteuil. Le pauvre avait vécu et disparut au moment du déménagement. Dans mon esprit, j'allais immédiatement en acheter un autre mais d'autres besoins furent comblés avant: les meubles de cuisine, l'électroménager, le dressing de ma chambre etc..
Etre assise sur ce tabouret m'impose de lever les bras pour taper sur les touches du clavier et c'est inconfortable, fatigant. C'est peut-être aussi une raison supplémentaire de ce désintérêt momentané.
J'ai vaqué, bullé, je me suis préoccupée de moi, de la famille, des ami(e)s et le temps fila.
Je viens de m'échapper d'une énième nuit incontrôlable, construite sur le même modèle que les précédentes: quelques heures de sommeil, quelques heures d'éveil à combler, quelques heures d'un second sommeil.
Je viens d'ouvrir les volets sur un ciel bleu pâle strié de dizaines de sillons blancs et squatté par un soleil levant redynamisant. Profitons-en encore car les nuages et la pluie nous tiendront compagnie pendant les prochains jours.
L'air frais entre par les portes-fenêtres grandes ouvertes. Je frissonne légèrement mais j'apprécie ces instants tout juste troublés à intervalles réguliers par les "tchou-tchou" fantaisistes des différents conducteurs de trains. Cela me fait sourire intérieurement à chaque fois. J'apprécie leur audace. Chacun y va de son propre son et j'aime ça.
Dimanche nous réunit chez mon fils autour du premier barbecue de la saison. Le soleil, les odeurs de viande grillée étaient annonciatrices d'un prochain été. Un excellent moment entre discussions calmes ou plus agitées, les rires et les allées et venues tourbillonnantes des enfants.
La vie est agréable ici. Il me fallut admettre, accepter, digérer le fait de vivre dans une résidence pour personnes âgées mais le calme, les services proposés, l'adorable intendante toujours prête à rendre service firent pencher la balance.
Aujourd'hui sera un jour décisif: la prise de rendez-vous médicaux destinés à réparer les parties malades de mon corps: la cataracte et des genoux à remplacer. Je le fais à contre-coeur mais mieux vaut affronter les démons de face et ne pas enfouir la tête dans le sable. Pour la cataracte, mon choix se porte sur la Clinique du Parc et je suis encore incertaine et hésitante pour les genoux. Opterai-je aussi pour cette clinique ou pour l'hôpital public de Lyon Sud? A voir!
Merci Martine de reprendre ce si gentil partage. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerBonjour Martine, heureuse de lire que votre nouvel environnement vous plaît. En BZH, opération prochaine, un nerf coincé qui m'insensibilise le bras et la main gauche. Parfois j'ai envie d'arrêter de vieillir ! Mais comme disait mon père : En vieillissant quand on se réveille sans avoir mal quelque part, c'est qu'on est mort...
RépondreSupprimerBizhes
Oh mince! Tu dois souffrir le martyre! Quand as-tu prévu de subir cette opération? Courage!
SupprimerBonjour Martine ! Je vous suis depuis longtemps et je m'inquiétais de votre silence.. mais me voilà rassurée ! Je voulais partager avec vous la découverte d'une artiste lyonnaise que vous connaissez peut-être.. comme je n'arrive pas à copier le lien.taper : Balthazar artiste peintre. J'adore son travail et l'ai vue lors d'une expo à Strasbourg.Voila...portez vous bien dans votre nouvelle demeure ! Cordialement
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